Florian Valsot, actuel 130ème joueur au classement de padel français, partage son parcours et ses impressions sur le padel, évoque ses ambitions, et présente son club de padel couvert depuis peu à Nice, V. Indomitus Padel.
Son histoire avec le padel
“J’ai commencé en 2018 ou 2019 grâce à Michel Laborie à La Gaude. Dès que j’ai commencé, j’ai tout de suite accroché et je n’ai plus lâché la raquette. Le point positif du padel, c’est qu’il offre une seconde vie aux tennismen qui n’ont pas réussi à atteindre un haut niveau. Cependant, le côté négatif, selon moi, est le manque de prize-money dans les tournois, ce qui n’encourage pas suffisamment les joueurs à se dépacer régulièrement à travers la France.
J’ai joué au tennis et j’ai été classé -2/6. Je suis également coach et entraîneur de tennis. Si j’avais découvert le padel avant le tennis, j’aurais indéniablement choisi le padel, parce que j’adore tout ce qui est volées et smashs. Avec le temps, on apprend aussi à apprécier la défense dans le padel. Comme j’ai commencé le tennis tardivement, je pense que je me serais plus amusé au padel. Pour moi, il n’y a pas photo entre les deux sports.”
Sélectionneur et joueur pour la fédération monégasque
“En tant que joueur, j’ai arrêté de faire des tournois depuis environ un an et demi. J’ai juste participé à quelques petites compétitions locales avec mon partenaire Arnaud Piacentile. On a fait une dizaine de tournois, remporté 8 P500 et un P1000 l’année dernière. On a aussi eu la chance de participer aux qualifications de l’A1 à Monaco.
Aujourd’hui, je ne me déplace plus pour jouer, sauf en tant que sélectionneur et joueur de la fédération monégasque.”
L’avantage d’avoir un partenaire fixe
“Quoi qu’on en dise, c’est toujours mieux d’avoir un partenaire avec qui on peut construire une vraie complicité sur le long terme. Personnellement, je n’ai pas eu cette opportunité, et je le regrette un peu. J’ai joué avec mon frère vers la fin, mais entre mes obligations professionnelles et mon rôle de père, j’ai dû arrêter juste au moment où il commençait à vraiment progresser dans le padel.”
V. Indomitus Padel
“On a créé avec ma femme le premier club de padel couvert à Nice, appelé V. Indomitus Padel. Le “V” rend hommage à notre fils de 16 ans, Virgil, qui est handicapé, et “Indomitus” signifie indomptable, ce qui reflète bien ma vision.
Le club dispose de deux terrains de padel et un single indoor, d’une grande salle de fitness, de salles de réunion, d’une salle de jeux pour enfants, et d’un restaurant. On prévoit d’ajouter deux terrains supplémentaires dans les six prochains mois.
Étant une petite structure, on est rapidement complets, donc cette opportunité d’agrandissement est bienvenue. De plus, nous avons eu l’honneur d’accueillir le FIP de Monaco cette année. Comme je suis sélectionneur de la fédération monégasque, notre club sert également de centre d’entraînement pour la sélection.”
La croissance du padel à Monaco
“Je voudrais rendre un hommage particulier à Cécilia d’Ambrosio-Huet et Philippe Sassier, respectivement présidente et président d’honneur de la Fédération monégasque de padel. Leur dévouement et leur travail exceptionnel contribuent grandement à la croissance et au rayonnement de la fédération.”
Travailler avec des talents remarquables
“En tant qu’entraîneur, j’ai la chance de travailler avec des talents remarquables. Je m’occupe de Raluca Sandu, qui est dans le top 100 mondial chez les filles, ainsi que de Keny Valigiani et Tyrone Pottier, deux jeunes prodiges chez les moins de 14 ans et moins de 12 ans, qui font partie des trois meilleurs français de leurs catégories. Je suis également fier d’entraîner Olivier Romary, le numéro un français chez les plus de 50 ans. Leur passion et leur engagement sont une source d’inspiration quotidienne pour moi.”
Nouvel adepte du padel, je suis fasciné par ce sport dynamique qui allie stratégie et agilité. Je trouve dans le padel une nouvelle passion à explorer et à partager avec vous sur Padel Magazine.