Direction l’Espagne pour la doublette Boronad / Fonteny. Les deux surdoués du padel français, de retour du stage avec l’équipe de France, s’apprêtent à vivre une toute nouvelle expérience en terres catalanes. Avant leur départ, les deux joueurs nés en 2007 se confient notamment sur leur complicité, leurs ambitions et leurs débuts dans le padel.
Vous revenez tous les deux d’une blessure, êtes-vous à 100% ?
Timéo Fonteny : “J’ai eu une périostite aux jambes, ça a duré deux semaines, et c’est pour cela que je n’étais pas en grande forme durant le stage.”
Yoan Boronad : “Moi, je me suis blessé en janvier. Je me suis cassé le pied droit en retombant mal, ça m’a provoqué une fracture de fatigue qui a duré deux mois et demi. Mais maintenant, tout va bien.”
Comment avez-vous découvert le padel ?
TF : “Ce sont mes parents qui m’ont fait découvrir ce sport. Un club avait ouvert à côté de chez moi lorsque j’avais 10 ans. Je jouais au tennis à l’époque, mais j’ai directement accroché au bout de dix minutes. Au début, je voyais ça comme un loisir, puis j’ai vu que je progressais et je me suis mis à faire des tournois.”
YB: “Je jouais au tennis au club du Mas à Perpignan. Je faisais un peu les deux en même temps, puis en 2019, j’ai été sélectionné pour aller aux Championnats de France par régions. La compétition avec des jeunes de mon âge, ça m’a vraiment plu. Mon oncle et mon père jouaient déjà au padel, ils étaient 40ème et 50ème français.”
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
TF : “On s’est rencontrés la première fois aux Championnats de France par équipes, en 2019. On s’était joués en finale ! Cette année-là, nous avons aussi été sélectionnés tous les deux pour faire les Championnats du monde en U12.”
YB : “On n’avait que 12 ans. Un ou deux ans plus tard, on s’est retrouvés en sélection au Mexique, et nous nous sommes très bien entendus.”
En dehors du Mas, vous êtes aussi proches de l’académie Nox de Barcelone, où s’entraînent notamment Libaak, Augsburger et Tapia…
YB : “J’y suis déjà allé pendant trois semaines, mais ce n’est rien en un an et demi. On est à Perpignan à plein temps avec Alain Henry, mais à partir du 2 juin, nous partons vivre à la maison Nox à Barcelone, la Nox Future Academy (NFA). Il faut forcément passer par là. On manque de sparring-partners ici, on n’a vraiment pas assez de joueurs pour jouer à haut niveau. Ça se ressent ensuite sur les FIP, où on tient un set avant de lâcher physiquement. Le principal changement va être au niveau de l’intensité.”
Vous revenez également d’un stage avec l’équipe de France, racontez-nous…
YB : “On joue avec des joueurs meilleurs que nous, qui nous donnent énormément de conseils. Ben (Tison) et Pablo (Ayma) ont été tops. Je suis content de moi, Timéo aussi.”
TF : “Cette année, je pense que ça va être compliqué de faire partie des 8, mais pourquoi pas l’année prochaine.”
YB : “Je ne me sens pas légitime pour la compétition de juillet, certains méritent bien plus que moi., mais pour novembre, je vais essayer d’être à la bagarre. Si les sélectionneurs estiment que je n’ai pas ma place, je le comprendrai totalement, et s’ils décident de compter sur moi, je ferai le maximum.”
Le P2 de Bordeaux, Roland-Garros…
TF : “On a fait la demande de wild-cards pour le P2 de Bordeaux et pour Roland-Garros. Il va falloir prouver et faire de bons résultats sur les prochains tournois pour mériter notre place. Dans les prochaines semaines, on va s’aligner sur le P1500 de Sète, puis sur le FIP Rise à Hambourg. Quand on sera à Barcelone, on va essayer de revenir pour les P2000 et les P1500, tout en privilégiant les tournois internationaux.”
Sur la scène internationale, quels sont vos modèles ?
TF : “J’aime beaucoup Agustin Tapia et Alejandro Galan. Tapia a un talent fou, tandis que Galan est très complet.”
YB : “Moi, je suis plus sur Martin Di Nenno. Un petit raton qui va partout, qui joue la pause en défense à chaque fois, qui ne fait aucune faute.”
Le joueur le plus impressionnant lors du stage ?
TF : “Bastien Blanqué m’a vraiment impressionné. Il prend du temps sur toutes les balles, il a une anticipation monstrueuse et physiquement, il est partout.”
YB : “Pareil pour moi. Il est énorme de par son niveau de jeu et son attitude. On sait que c’est un gros cadre, il est là depuis très longtemps. Il encourage pendant tout le stage, il joue tous les points à fond, il donne tout le temps des conseils. Je l’ai vraiment trouvé au-dessus du lot.”
Conquis par la Nox AT10 Luxury Genius 12K…
TF : “Avant, je jouais avec la “Hack03” de Bullpadel. Quand j’ai essayé la raquette chez Nox, je m’y suis tout de suite attaché. Elle a tout : la dureté et la maniabilité. J’avais même de meilleures sensations au smash qu’avec mon ancienne raquette qui a pourtant plus le poids en manche.”
YB : “Moi, je jouais avec l’AT Attack, en forme de diamant. Je me suis rendu compte que jouer avec une raquette maniable, ça changeait vraiment tout. C’est top d’avoir l’équilibre au centre pour pouvoir faire un peu tout. On prend les raquettes les plus légères (360-365 g). Si elle est un peu trop lourde et dure à contrôler en fond de piste, au final, tu perds beaucoup de points.
Chez Nox, il y a plein d’autres très bonnes raquettes, je pourrais jouer avec toutes les Luxury. Les chaussures sont très bien aussi, hyper légères, hyper confortables !”
L’interview dans sa totalité :
A noter que pour leur nouvelle aventure, Timéo et Yoan recherchent de nouveaux sponsors, si une collaboration avec ces deux jeunes joueurs vous intéresse, n’hésitez pas à envoyer un mail à : contact@team-up-talents.com.
C’est par le biais de son père qu’Auxence a découvert le padel, un soir de juin 2017. Aujourd’hui, il suit avec passion le circuit international et taquine la pala dans son club formateur, le Toulouse Padel Club. Vous pouvez également le retrouver sur La Feuille de Match et LesViolets.com, deux médias spécialisés sur le Toulouse Football Club.