Philemon Raichman et Maxime Joris se sont inclinés de peu (6/4 7/5) en 16e de finale du FIP Silver Port de Bandol, face à la tête de série 8, les Espagnols Pol Hernandez / Guillermo Collado, deux joueurs du top 100 mondial. Malgré la défaite, les Français ont montré un niveau de jeu prometteur. Interview à chaud.

Maxime, comment t’es-tu senti sur la piste ?
Plutôt bien dans l’ensemble. Je suis content de notre prestation. Après, c’est sûr que tu nous prends juste après le match, donc c’est un peu dur à digérer. On rate le coche au début des deux sets, c’est là qu’on perd le match. Ensuite, on gagne quasiment tous nos jeux de service. Peut-être qu’ils se sont un peu relâchés après avoir fait le break, mais nous, on a réussi à rester dans notre stratégie. Franchement, ça les embêtait bien.

Et pourtant, vous avez eu une balle de debreak dans le deuxième…
Oui, on y a cru. C’est dommage, parce qu’on a manqué un peu d’audace dans les moments clés. Mais je suis content du niveau affiché et content aussi de retrouver mon “Philou” sur la piste !

Philemon, justement, qu’avez-vous changé dans ce deuxième set pour réussir à debreaker ?
Pas grand-chose en réalité. On n’a pas changé de stratégie, on a juste mieux respecté ce qu’on avait prévu. Moins de fautes, plus d’application… et ça a payé. On réussit le debreak blanc ou à 40-0, donc c’est que ça marchait bien. On aurait dû le faire plus tôt…

Raichman / Joris : "Un match frustrant… mais encourageant pour la suite"

Et maintenant, la suite ?

Y aura-t-il d’autres tournois ensemble ?
Philemon : Rien de prévu pour l’instant. Après, c’est sûr qu’on pourrait se retrouver à nouveau, ça s’est bien passé. Mais pour l’instant, c’est un peu flou.
Maxime : De mon côté, je joue dans deux semaines avec Dylan Guichard. Je vais passer à gauche, puis essayer de construire un projet à partir du P2 de Bordeaux, sur la fin de saison. L’idée serait de jouer avec un étranger. J’ai commencé la saison comme ça, j’aimerais continuer dans cette dynamique. Mais si ça ne fonctionne pas… pourquoi pas rejouer avec Philemon.

Et avec Figuerola, c’est terminé ?
Oui, on a arrêté après un tournoi en Turquie. C’était une décision commune. On n’avait pas les mêmes attentes, pas le même rythme. Mais on est restés en bons termes, ça reste un pote.

Bordeaux, Narbonne… quels objectifs pour la suite ?

Max, Tu évoquais le P2 de Bordeaux. Invitation ou tableau classique ?
Je ne sais pas encore. En P2, on peut rentrer sans beaucoup de points. Peut-être que je demanderai une wild-card, mais même sans ça, j’ai mes chances d’entrer. On verra.

Et Narbonne ?
C’est dans le programme, oui. Ce serait top de jouer en France, surtout en indoor. Mais je dois encore réfléchir, prendre un peu de temps, et voir avec qui je pourrais construire quelque chose de cohérent. L’idéal serait de jouer Bordeaux et Narbonne avec le même partenaire.

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.