Si la tenue inhabituelle de Paula Josemaría, en sweat, petite veste et cache-cou, a surpris certains spectateurs, elle s’explique très logiquement par les conditions climatiques actuelles à Buenos Aires.

En cette fin d’automne dans l’hémisphère sud, les températures oscillent entre 8 et 15°C, et le stade de Parque Roca, bien que couvert, n’est pas totalement isolé de l’extérieur. Résultat : les joueuses doivent composer avec un froid ambiant perceptible, notamment lors des matchs matinaux ou en soirée.

Lors de son quart de finale, Paula Josemaría n’a d’ailleurs retiré ses différentes couches qu’à 3 jeux à 2 dans le premier set, conservant tout de même son cache-cou pour se protéger.

Et l’on voyait d’ailleurs les joueuses se couvrir avec leur serviette lors des changements de côté.

Au-delà du confort, cette précaution vise aussi à prévenir les blessures, en maintenant les muscles à température. Mais ce froid a également un impact direct sur les conditions de jeu : comme on a pu le constater lors du match entre Augsburger et Cardona, les smashs sont bien moins efficaces, ce qui complique la tâche des attaquants tout en facilitant la défense.

À tel point, comme le souligne le consultant Téo Vieau, que “Leo Augsburger s’est même mis à faire des viboras, c’est dire la lenteur de la piste cette semaine en Argentine, en grande partie à cause du froid.”

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.