À l’occasion du FIP Rise de Bandol, Jérôme Fernandez, ex joueur de handball international français, participait au tournoi des personnalités en marge de la compétition.
Au micro de Padel Magazine, il nous parle de Valentin Porte, évoque les similitudes entre le padel et le handball et explique aussi son évolution dans le padel.
Le duo avec Valentin Porte
On a déjà joué ensemble une fois lors d’un tournoi entre anciens sportifs, en parallèle du WPT de Toulouse. On avait fait une partie tous les deux, et il joue très bien, il joue mieux que moi. En plus, il est beaucoup plus jeune, donc il a plus de caisse. C’est quelqu’un avec qui j’ai beaucoup apprécié jouer, surtout que j’ai joué avec lui au handball, en club et en équipe nationale, et on s’entend très bien.
Je pense que Valentin a de plus en plus envie de s’impliquer dans le padel, et moi, c’est la même chose. À l’avenir, on sera amenés à se croiser très souvent sur des événements de padel. Lui, a priori, va encore jouer au moins trois ans à Montpellier, donc j’attends de voir jusqu’à quand il continue au handball. Mais moi, après, je vais me faire vieux, donc ce sera plus compliqué.
Il faut comprendre une chose : quand on fait à la fois le club et l’équipe nationale, on a très peu de temps pour se reposer. On a énormément de matchs dans l’année, beaucoup de voyages… En se retirant de l’équipe nationale, Valentin va avoir beaucoup plus de temps pour se reposer et il pourra être beaucoup plus régulier dans ses performances en club.
Un revers renforcé et une défense améliorée
J’essaie de frapper beaucoup moins mes balles et j’avais de grosses lacunes sur mon revers. C’est principalement sur ce point-là que j’ai progressé. Et vu ma taille, j’avais pas mal de difficultés à défendre, notamment les balles basses. J’ai beaucoup progressé à ce niveau-là aussi.
Aujourd’hui, on peut dire que j’ai un jeu relativement stable, sauf quand je joue contre des joueurs très forts, qui, eux, détectent mes points faibles et parviennent à me mettre en porte-à-faux. Mais quand je joue avec des gens de mon niveau, j’arrive à faire un peu de tout.

Jouer à gauche et à droite pour progresser
Je joue à gauche, mais de temps en temps à droite parce que je sais que c’est quelque chose qui peut me faire progresser et acquérir de nouveaux automatismes. Puis, parfois, quand le point dure, on est amené à changer de position, donc c’est pour ne pas être perdu de l’autre côté du terrain.
“Il y a des similitudes entre le padel et le handball”
On a des similitudes entre le padel et le handball dans les déplacements, parce que nous, on pratique un sport où l’explosivité est très présente, où l’on va en avant, en arrière, on saute. Il faut récupérer ses appuis pour enchaîner rapidement les actions.
Ensuite, quand on joue droitier à gauche ou droitier à droite, on rencontre un peu la même problématique que sur un terrain de handball. Par exemple, quand on est droitier à droite, comme cela a été mon cas lorsque je jouais arrière droit, les angles sont différents, donc on est obligé de laisser travailler celui de gauche. Finalement, au padel, c’est un peu la même chose : le droitier à droite est davantage là pour aider, défendre, et soutenir celui qui va attaquer à gauche.
La technique avant la force
Au début, je pensais qu’il fallait taper très fort, mais finalement, ça fait quatre ans que je joue, et j’ai appris à mieux travailler mes balles, à mieux les doser. Maintenant, j’arrive même à sortir des balles à peu près depuis la ligne de service quand je suis lobé.
J’ai donc compris que c’était plus une question de technique que de puissance, finalement. Mais effectivement, je me sers quand même de ma puissance naturelle.

L’attrait du padel pour les anciens sportifs
C’est vrai que depuis que j’ai découvert cette pratique, je bascule petit à petit… plus vers le padel que vers le handball. J’ai des projets pour l’avenir un peu partout en France, donc on va voir si ça se concrétise.
Après, moi, je m’impliquerai là où je vis. Mais l’idée, c’est d’en ouvrir plusieurs et surtout de créer des lieux de convivialité où les gens aiment se retrouver, pratiquer le padel, passer du temps ensemble et faire du réseau. Parce que j’ai l’impression aussi que le padel devient un peu le nouveau sport d’entreprise où l’on fait du business, du réseau, et ça, ça me plaît beaucoup.
Un centre padel et handball
C’est compliqué. Après, on a maintenant une nouvelle discipline qui s’appelle le Hand à 4, où le terrain est plus petit, donc on pourrait imaginer. Mais très sincèrement, la pratique du padel est beaucoup plus abordable. Dès qu’on démarre l’activité, c’est beaucoup plus jouable, on prend beaucoup plus de plaisir, c’est ludique, et puis on a besoin de moins de monde.
Un centre avec du padel et du hand à 4, on pourrait, mais on est sur une tranche d’âge beaucoup plus large au padel, où l’on peut jouer de 7 à 77 ans pratiquement. Alors qu’au handball, on peut commencer à jouer à partir de 5 ou 6 ans, mais après 40 ou 45 ans, cela devient physiquement difficile de ne pas se blesser. Je pense que c’est aussi la grande force du padel : on peut ne pas être très sportif, ne pas être particulièrement en forme, et pourtant prendre beaucoup de plaisir, s’amuser, et finalement passer un bon moment.
Nouvel adepte du padel, je suis fasciné par ce sport dynamique qui allie stratégie et agilité. Je trouve dans le padel une nouvelle passion à explorer et à partager avec vous sur Padel Magazine.
























































































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