Nous avons rencontré les musiciens Florent Dasque et Eyal Bensimon devant la piste de padel installée à Roland Garros. Nous leur avons demandé comment ils alliaient padel et musique !

Franck Binisti: Messieurs, on est à Roland-Garros, on a du padel derrière nous, et dans un mois paraît-il que vous aurez une « wild-card » pour jouer avec les meilleurs joueurs du monde. C’est vrai ?

Florent Dasque : Alors c’est très marrant que tu dises ça parce qu’hier on nous a dit la même chose. On nous a dit « mais c’est vrai que vous allez faire des qualifications pour ce tournoi ? ». Non ce n’est absolument pas vrai. On est vraiment très très loin du compte et on va se contenter de venir applaudir les gens qui jouent bien et s’en inspirer !

FB : Oui parce qu’à force d’être sur Padel Magazine, du coup qu’est-ce qu’il se passe ? On se dit quelle sera suite ?

Eyal Bensimon : On se dit peut-être une carrière de P100. On a parlé d’un petit circuit P100 à faire l’année prochaine, à voir… Mais en tout cas on est sur le dossier. Puis P250, P1000, P2000, et après…

Le padel: un frein ou un bénéfice pour la musique ?

FB : On va parler un petit peu musique et padel. Est-ce que le fait de jouer ensemble vous permet d’être peut-être plus performants dans la musique ou est-ce que ça peut même plutôt créer l’inverse, avec des disputes ?

EB : Pour dire la vérité, on s’est rarement embrouillé, même sur le terrain. Je crois que c’est le seul mec qui ne me dit rien quand je joue en marchant et ça c’est beau. Donc non il n’y a pas de problème, au contraire on peut évacuer le padel en faisant des chansons après !

FB : Est-ce que grâce au padel vous avez une musique qui va arriver prochainement ? Est-ce que pendant que vous jouiez il y a un air qui vous est venu soudainement ça a fait tube ?

FD : Pour essayer de répondre sérieusement à tes questions : parce qu’Eyal c’est le côté fun et moi je suis le côté un peu plus sérieux. Tous les gens qui regardent Padel Magazine savent que le padel se joue évidemment en équipe. En musique c’est pareil, il faut être fusionnels, il faut être là l’un pour l’autre pour créer une belle chanson, comme pour remporter un point au padel.

C’est vrai que parfois, sur le terrain de padel, quand on est en train de jouer, on se siffle des petits trucs, on se dit « ah j’ai une idée ! » et puis l’autre dit « bon c’est pas le moment d’en parler », mais c’est vrai que tu as raison. De toute façon l’inspiration en musique ou en art en général, elle vient des moments que l’on vit, de ce qu’on voit, de ce qu’on ressent, de ce qu’on sent.

Donc évidemment en jouant au padel, comme il y a beaucoup d’émotions qui nous traversent, sans le savoir peut-être d’ailleurs, cela infuse en nous et des compositions en naissent. C’est la vérité !

Parfois ça nous arrive de chanter les choses qu’on était en train de travailler la veille, et se dire « il faut qu’on enregistre ça en sortant ». Bon, pas quand on est sur un 6-6 (rires), mais ça arrive.

FB : Eyal tu avais quelque chose à rajouter ?

EB : Je suis assez d’accord avec lui, parfois on fredonne des airs de chanson entre deux jeux mais bon on est focus quand même, on essaye de gagner tous les P100 qu’on peut faire.

Les programme des deux musiciens

FB : Parlons de l’actualité, du futur, quel est le programme ?

FD : Déjà on est très heureux de retrouver des gens dans les lieux de concert, tout comme le sport est content de re remplir ses gradins. Là on est en pleine période d’écriture, de création. Eyal, lui, sort plein de chansons. Je parle un peu à sa place mais je fais son impresario comme ça ! Donc n’hésitez pas quand vous le croisez à lui demander de vous jouer sa dernière chanson, il se fait toujours un plaisir de partager ces moments-là.

FB : Eyal, en live, dans deux semaines, à Toulouse, au Human Padel Open ?

EB : C’est vrai, on va faire quelques surprises là-bas. On ne va pas tout dire mais on va faire un petit live au Palais des Sports. Normalement ça devrait être avant les demi-finales/finales : juste avant l’entrée des joueurs, on va faire un petit concert.

On va faire une ou deux chasons faire kiffer avec « Ma Toulousaine » et peut-être la chanson du tournoi qui sera une autre chanson qui s’appelle « Ça fait plaisir ». Et voilà on va kiffer ensemble.

Retrouvez l’interview complète ci-dessous:  

Blanche Cretinon

Initialement attirée par le tennis, j’ai pour volonté de m’intéresser au padel afin de découvrir les différentes faces cachées de ce sport. C’est pourquoi j’ai décidé d’intégrer l’équipe de Padel Magazine. A très vite sur les terrains !