Au 4PADEL Bordeaux pour le Cupra Padel-Point Tour, Dorian de Meyer est venu faire un match d’exhibition et nous a accordé un moment pour parler de ses débuts au padel, de la polémique du Paris Major et de son binôme historique avec Thomas Vanbauce.

Des qualités du tennis qui lui servent au padel

“Une bonne main, le petit jeu et surtout une bonne vision du jeu, je pense que ce sont ces qualités là qui m’ont permis d’atteindre le niveau que j’ai aujourd’hui au padel.”

Une association de longue date avec Thomas Vanbauce

“Avec Thomas, l’histoire est un peu folle. On s’est rencontrés en licence de maths. On jouait au tennis ensemble. En parallèle de mes études, je travaillais à Decathlon et juste à côté, un club de padel s’est monté, le Big Padel. J’ai appelé Thomas pour qu’on essaye ce sport. On a accroché dès la première partie et on a commencé les tournois. Puis notre projet commun s’est construit et on en est ici aujourd’hui. C’est un de mes meilleurs amis avant d’être mon partenaire.”

Des qualités opposées, force ou faiblesse ?

“C’est une force, mais en même temps, c’est aussi un défaut puisque les gens savent comment nous jouer. Ils vont beaucoup me lober, et faire défendre Thomas. Je dois mettre le focus sur l’attaque et Thomas sur la défense”

Les qualités et les défauts de Thomas Vanbauce

Son smash tapé. Quand on est lobé je ne sais pas ce que ça fait de taper pour finir le point. Je suis toujours obligé de faire trois ou quatre viboras. Je suis le joueur qui travaille le point et lui celui qui le finit.”

Sa volée de coup droit, quand il la cisaille, elle est vraiment mortelle. Dans le coin du joueur de droite, elle fait très mal. Je ne l’ai pas moi celle-là, et j’aimerais beaucoup l’avoir.”

Son manque de main, mais ce n’est pas toujours le cas. Dans le petit jeu, dès qu’il doit avoir un peu de main et faire glisser la balle dans les pieds, il n’est pas très à l’aise. Il se précipite un peu, il a un petit peu la main au congélateur. Dès qu’il y a des petites balles à jouer, je m’impose vraiment et je viens l’aider.”

Jean-Thomas Peyrou : la troisième pièce du puzzle

“Jean-Thomas, c’est un peu particulier parce que je le connais depuis très longtemps. On jouait au tennis ensemble. C’est quelqu’un qui m’a vu grandir, il m’a connu quand j’avais 15 ans.

Petit à petit, il a monté de niveau, il s’est fait sa place dans le padel français. Quand il a décidé de mettre sa carrière au second plan, il a basculé en tant qu’entraineur et il nous a pris sous son aile.”

Rentrer dans les 200 meilleurs joueurs mondiaux

“Je suis actuellement 270ème mondial, il me manque 50 points FIP pour atteindre mon objectif. Ensuite pour 2024, rentrer dans les 150, ce serait le Graal, c’est ce pourquoi on s’entraîne tous les jours.”

“En France avec Thomas, on a gagné plusieurs P1000, on a fait des bons résultats en P2000. Rentrer dans le top 10 vraiment c’est l’objectif, et passer devant Adrien Maigret par exemple… Et bien sûr une sélection en équipe de France, ce serait incroyable.”

L’épisode du Paris Major 2023 : “une injustice profonde”

“J’aime bien être cash, on me connaît pour ça. Je trouve que c’est indiscutablement abusé ce qui s’est passé et je l’ai fait savoir et je le répéterai autant de fois qu’il le faudra. Je pense vraiment que c’est une injustice profonde. Maintenant, comme dit JT : “on ne doit pas compter sur des wild-cards, c’est subjectif, c’est à l’appréciation de l’organisateur du tournoi”. C’est comme ça, maintenant on va se battre pour ne pas en avoir besoin et ce sera notre plus belle revanche.”

Pour voir l’interview intégrale avec Dorian :

Léa Deutsch

Passionnée de Padel depuis 2018 avec de nombreuses expériences dans la communication et la création de contenus, j’ai l’envie de vous partager ma passion à travers mes écrits.