On l’a vu avec notre récente enquête sur le “club idéal” : certains joueurs rêvent d’un club 100% padel tandis que d’autres aiment l’idée d’une cohabitation avec le tennis, voire avec d’autres sports. C’est un peu comme dans la vie : il y a ceux qui préfèrent vivre seuls ou en cercle restreint et ceux qui aiment les colocations et les lieux de vie communautaires.

Le cas belge : la guerre ouverte

Des choix divergents que l’on retrouve dans l’organisation des fédérations qui gèrent le padel. Il y a d’un côté celles, comme en France, en Italie ou en Grande Bretagne, où le padel est intégré à une fédération de tennis plus ancienne ; et de l’autre, des pays comme l’Espagne, le Portugal, la Suède ou la Suisse, où la fédération de padel est indépendante et fière de l’être.

Et puis il y a le cas particulier de la Belgique francophone, où les dirigeants du tennis et une partie de ceux du padel sont en guerre ouverte. Les premiers ont obtenu la reconnaissance du gouvernement, mais les seconds gèrent leurs clubs et organisent la pratique et les compétitions avec un succès revendiqué.

Ajoutons à cela l’échelon international, où la Fédération internationale de padel (FIP) est indépendante et compte le rester, malgré une récente tentative de prise de contrôle par la Fédération internationale de tennis (ITF).

A vous la parole

Comme de tradition désormais, nous vous donnons aujourd’hui la parole à travers un sondage dans lequel vous pourrez répondre à plusieurs questions. Le padel est-il, à vos yeux, soluble dans le tennis – et inversement ? L’intervention d’une fédération riche et organisée, comme celle de tennis, est-elle bénéfique ou néfaste ? La cohabitation, dans des salles multisports, entre football, fitness, squash, badminton et padel est-elle problématique à vos yeux ?

Pour donner votre avis, ça se passe ICI

N’hésitez pas à justifier vos réponses.

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Un complexe où les sports se mélangent

Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.