Les envies varient d’un pratiquant à l’autre. Comme on a pu le voir dans la sous-partie précédente, certains pratiquants sont plus dans la recherche de compétition, ainsi ils privilégient par exemple la qualité des infrastructures. D’autres sont à la recherche du plaisir, d’un moment de partage, ainsi ils prennent leurs habitudes de pratique dans des lieux plus chaleureux, conviviaux.

Il n’y a pas vraiment de règle unanime à ce sujet, les envies sont différentes selon chacun. Chaque joueur a ses propres attentes. Un joueur peut même jouer dans un lieu en quelque sorte par « dépit », car c’est le centre le plus proche de chez lui ou de son lieu de travail. Il est à noter que les gérants de centre ont remarqué que beaucoup de pratiquants le midi sont des actifs voulant se détendre en faisant du sport pendant leur pause déjeuner, et le soir, ils ont le sentiment qu’il s’agit de beaucoup de personnes ayant un domicile plus ou moins proche du centre.

Pour conclure cette sous-partie, nous avons tendance à penser que les joueurs dans les centres privés sont à la recherche de services que le secteur associatif ne pourrait proposer « il y a aussi le club house, l’effet ambiance qu’on retrouvera peut-être pas dans les clubs »[1]. Mais chaque pratiquant a ses envies, ses besoins et ses attentes, et chaque pratiquant n’est pas forcément sensible à des services supplémentaires.

[1] Page 108 : entretien Brice et Victor

Pierre Lemonnier

Pierre a fait des études de STAPS, et a validé un master en management du sport, après avoir étudié à Reims, Francfort et Lille. J’ai découvert le padel en 2014 pendant mon année Erasmus à Francfort grâce à une amie espagnole. Bon sang, que c’est bon le padel !