Le magazine SPORTéco n°773 du 12 octobre revient sur le succès de Wilson, le nouveau partenaire de la Fédération Française de Tennis et de Roland-Garros.

Selon le magazine, Bertrand Blanc, directeur commercial mondial de Wilson a expliqué les relations entretenues avec la FFT pendant ce Roland-Garros et est revenu forcément sur la grande polémique qui a faite suite à l’intervention de Rafael Nadal concernant les balles Wilson.

Un bilan positif

Wilson dresse un bilan « positif » de cette première collaboration.

« Le partenariat est parti sur de bonnes bases. Nous voulions aider Roland-Garros à développer sa marque à l’international. Le président de la FFT nous a remerciés pour notre travail et l’élégance de la gamme. Nous avons des ambitions encore plus fortes pour la suite avec plus de visibilité aussi bien dans les clubs que dans la distribution ».

« Les résultats sont à la hauteur de nos espérances vu la crise de la Covid-19. Les chiffres de la gamme Roland-Garros sont excellents. Nous sommes proches du niveau atteint par le partenaire précédent au niveau mondial. Wilson devrait même terminer l’année en croissance en Europe. Nous sommes repassés numéro 1 sur le segment raquettes performances ».

La polémique qui fait de la pub

Rappelez-vous, Roland Garros débute. Et des joueurs internationaux se mettent à décrier les nouvelles balles à Roland-Garros, qualifiées de « plus lentes », « avec moins de rebond ». Rafael Nadal est même allé plus loin en expliquant qu’« elles ne sont pas adaptées pour jouer sur terre battue ». La tête de série 11 du tournoi, le Canadien Denis Shapovalov s’est lui aussi permis de décrire les balles comme “lourdes et difficiles à maîtriser”, s’exclamant même : “C’est énervant de ne pas pouvoir décrocher des coups gagnants”.

Wilson n’avait pas souhaité communiquer face à ces attaques, préférant attendre la fin de Roland-Garros pour mieux contre-attaquer. Certainement que la meilleure défense, c’est la qualité de jeu offerte par Nadal pendant cette quinzaine au cours de laquelle il n’aura pas perdu un set !

Bertrand Blanc, le directeur commercial de la marque américaine commente ainsi cette polémique :

« Nous nous serions passés de cette polémique. Mais avec le recul, je me dis que cette polémique n’est pas si mauvaise. Cela nous a fait beaucoup de publicité ». 

« La critique a été un peu injuste. Nous comprenons que Rafael Nadal aime mieux les balles d’autres marques, mais chez Wilson, nous créons des balles de tennis depuis de nombreuses années, nous avons le savoir-faire et nous avons de la crédibilité pour cela ».

Pour conclure, l’effet balle est à relativiser par rapport aux conditions très particulières en 2020 : du fait de la crise sanitaire et du report de la date habituelle à septembre-octobre 2020, nous sommes retrouvés avec de la pluie, le froid et une terre particulièrement lourde.

Le directeur du tournoi de Roland Garros, Guy Forget l’avait parfaitement expliqué à nos confrères de RMC Sports : “la balle perd 20% de vitesse et de rebond“, estime Guy Forget. Tout est dit.

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Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.