Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Jérémy Ritz sur les pistes lors d’un P2000. La dernière fois, c’était il y a deux ans, au Padel Horizon de Paris. Depuis, on n’avait pas beaucoup vu l’ancien joueur de l’équipe de France sur les pistes françaises. Mais depuis quelque temps, le nom de Jérémy Ritz apparaît sur quelques P500 ou P1000.

Un retour à la compétition, sans réelle ambition dans ce P2000 4Padel Strasbourg, l’ancien numéro 6 français s’est livré au micro de Padel Magazine. Entre anecdotes, discussion à cœur ouvert, le partenaire de Thomas Mitjana en a des choses à raconter.

Le faux-bond à Thomas Mitjana, pas rancunier

J’ai Thomas Mitjana qui m’a proposé de faire le tournoi. Cela faisait longtemps qu’on avait dit qu’on en ferait un. Du coup j’ai sauté sur l’occasion et je suis très content d’être là. Surtout qu’avec Thomas, on devait jouer déjà à Paris (P1000 Lesigny), il y a un mois et ça n’avait pas pu se faire. Donc, nous voilà, on est là.

Bon, j’espère qu’il n’est pas rancunier et qu’il ne me rendra pas la monnaie de ma pièce. Parce que je viens de loin. Donc j’espère qu’il va venir et qu’il sera en forme.

Son histoire avec l’équipe de France

J’ai fait deux sélections [en Équipe de France]. J’avais été sélectionné en tant que huitième joueur au Paraguay et on m’avait fait comprendre à l’époque que j’avais peu de chance pour jouer. Du coup, j’avais fait le choix de ne pas y aller.

Moi, j’aime beaucoup jouer au padel, après regarder jouer les autres, un petit peu moins donc l’expérience ne m’avait pas tenté.

Ritz padel

Ses ambitions, son futur

Une sélection en sénior + : c’est marrant parce que, depuis que je suis arrivé, on m’en a déjà parlé 2-3 fois. Non franchement, je m’amuse, je joue avec mes copains. Là Thomas, c’est un mec que j’apprécie beaucoup donc je suis super content de jouer avec lui.

Franchement, je ne me suis pas du tout intéressé à ça. Je ne dis pas non parce que c’est un truc super et ce sont toujours des expériences de fous. Ce sont des moments que l’on n’oublie pas. Après là, c’est la première fois que je reviens sur un gros tournoi. Je n’avais pas fait de P1500, de P2000. Ça va me permettre de me resituer un peu.

Le niveau actuel du padel français

Il y a encore quelques mecs au-dessus du lot, qui sont devenus pros aujourd’hui, qui eux jouent mieux. Mais sinon, ça a l’air d’être devenu assez dense. Je vois un peu les nouveaux mecs. Je pense à ceux qui sont en Espagne : Dylan, Julien, Man, Phil. Tous ces mecs-là qui ont l’air de jouer très bien. Mais voilà, moi, je n’ai jamais joué contre eux.

Je ne pense pas que le niveau actuel soit révolutionnaire comparé à il y a 2-3 ans. Par contre, ça joue de mieux en mieux. Je connais un petit peu Timéo [Fonteny], il y a plein de jeunes qui arrivent et qui vont jouer de mieux en mieux. Ça prend du temps, mais ça va se faire au fur et à mesure.

Top/Flop du padel français

Top : Le bon exemple, c’est ici, à Strasbourg. Je suis venu il y a quatre ans, il y avait 3-4 terrains. Maintenant, il y en a 12. Avant, il y avait du foot, désormais, il n’y en a plus. On voit de plus en plus de terrains. Franchement, le développement du padel, il va quand même assez vite.

Flop : On retrouve plein de remarques par rapport au classement, c’est un truc qui intéresse beaucoup les gens. Ce que je trouve, personnellement, c’est que la pyramide des points est trop lisse. Que tu finisses 4ᵉ ou 7ᵉ, tu gagnes quasiment le même nombre de points. Je pense qu’il faudrait récompenser de façon plus importante ceux qui vont loin dans les tournois.

Globalement, on voit aujourd’hui des trucs de fous. Le World Padel Tour, Roland Garros. Franchement, il y a plein de nouveaux trucs. Quand j’ai commencé, il y a sept ans, il n’y avait presque rien.

Un nouveau club à l’avenir ?

Le padel, c’est un truc qui m’a toujours passionné. Là, j’ai dû m’en éloigner, j’ai fait d’autres choses. Donc, ravoir un nouveau club, ce n’est pas un truc dont je pense intensément. Mais voilà, s’il y a une opportunité. Je ne m’interdis pas, dans les prochaines années, de refaire quelque chose.

Par contre, ce que je ne veux absolument plus faire, c’est de travailler le soir, le week-end, comme des malades quoi. Ce qu’on a pu faire pendant des années, quand on était jeunes. Donc, je le referai que si je trouve un cadre de travail qui me permet de maintenir mon style de vie aujourd’hui.

Vous pouvez suivre les matchs en direct sur Padel Mag TV :

Gwenaelle Souyri

C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.