Tandis qu’Alix Collombon et Victoria Iglesias subissaient la loi des soeurs Alayeto sur la piste centrale (5/7 0/6), le petit Palais des Sports de Toulouse accueillait un huitième de finale intéressant. La tête de série n°4 Paquito Navarro / Federico Chingotto était opposée aux toujours dangereux Gonzalo Rubio et Alex Arroyo, respectivement 21e et 25e du classement WPT.

Mais ces derniers, dès l’entame du match, ont été pris à la gorge par la paire hispano-argentine, avec un Chingotto toujours exemplaire dans la construction du jeu, infranchissable au filet, et un Navarro aérien et créatif, multipliant les vibora lasers dans les deux angles du terrain. Les jeux ont rapidement défilé en faveur des favoris, qui ont récité un padel de rêve, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

En face, Rubio a un peu mieux tenu le choc que son partenaire, ce dernier alternant le meilleur et plus souvent le pire, comme ces trois revers à deux mains qui lui ont complètement échappé dans un même jeu. Deux breaks plus tard et le set était conclu sur le score de 6/2.

Le début de la deuxième manche était plus serré, chaque équipe tenant son engagement assez facilement. La paire espagnole prenait alors confiance et enchaînait davantage de points, ce qui créait quelques réactions de frustration chez Paquito, déçu de ne pas faire le trou aussi facilement qu’au 1er set.

Navarro et Chingotto devaient même défendre pour la première fois une balle de break, avec succès. Les deux équipes arrivées à 4/4, c’est finalement sur un des rares points décisifs de la partie que la TdS4 parvenait à prendre le large 5/4. Le dernier jeu de service de Paquito permettait de porter l’estoc à des joueurs offrant trop de points et de conclure 6/2 6/4 en 75 mn de jeu.

En quart de finale, Paquito et Federico seront opposés à Javier Garcia Mora et Javier Barahona, qui ont créé la surprise en dominant 6/3 6/3 Maxi Sanchez et Lucho Capra.

Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.