La France s’incline 2-1 face aux Pays-Bas dans cette deuxième journée de la phase de groupes. Après la défaite de Benjamin Tison et Timéo Fonteny face à Richters / Roper (6/2 6/3), Bastien Blanqué et Johan Bergeron avaient relancé les Bleus en s’imposant 7/6 6/7 7/6 au terme d’un combat exceptionnel.

Guichard et Vives dominés dans des conditions difficiles

Tout s’est joué dans le troisième match, entre Dylan Guichard et Manuel Vives et le duo néerlandais Van Opstal / Nolten. Les champions de France en titre se sont inclinés 7/5 6/2, dans une rencontre rendue compliquée par des conditions très humides et des vitres glissantes, rendant la balle imprévisible.
Manuel Vives, a été parfois en difficulté dans la partie avec de nombreuses fautes directes inhabituelles. En face, Mats Nolten, ancien partenaire de Philemon Raichman, a parfaitement maîtrisé le contexte avec un jeu agressif et constant.

Un premier set accroché, puis une perte de contrôle

Les Français ont concédé un break rapide, avant de réussir à débreaker pour revenir à 5/5. Mais au moment de passer devant, un jeu de service mal négocié a offert une nouvelle ouverture aux Néerlandais, qui n’ont pas tremblé pour conclure le premier set 7/5.
Le deuxième acte a tourné à l’avantage des adversaires : double break d’entrée, puis une timide réaction française avant un nouveau jeu perdu. Trop de fautes directes et un manque de repères ont condamné la paire tricolore, battue 6/2 après un dernier jeu tendu et une balle glissante fatale sur la vitre.

La France dos au mur avant d’affronter l’Italie

Cette défaite est lourde de conséquences : la France, qui devait battre les Pays-Bas pour espérer sécuriser une place en demi-finale, se retrouve désormais dans l’obligation de battre l’Italie. Les Transalpins, vainqueurs 3-0 de l’Allemagne, sont en pleine confiance.
Une victoire française créerait normalement une égalité à trois dans le groupe, où la qualification se jouerait au goal-average. Chaque jeu, chaque point aura donc son importance. Les Bleus sont dos au mur, mais ils ont les armes pour bousculer cette équipe italienne qu’ils connaissent bien.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !