Cela fait maintenant plus de deux ans que les fondateurs de Padel Shot, Nicolas Bonnet, Gilles Boutet et Jérôme Doligé, travaillent sur leur concept. Leur premier centre ouvre aujourd’hui ses portes à Caen, inaugurant un réseau de 15 centres sur tout l’Hexagone. Pour comprendre l’ambition de ces trois passionnés, nous avons choisi de vous proposer un entretien croisé.

Vous avez tous réussi dans le monde de l’entreprise. Pourquoi avoir décidé de prendre à nouveau des risques dans un projet comme Padel Shot ?

Nicolas Bonnet : Le padel est un sport nouveau, en devenir, qui réunit tellement de qualités, donc nous en sommes vite tombés amoureux. Très naturellement, avec mes deux amis, nous avons pensé qu’en plus d’être des pratiquants assidus, nous pouvions devenir des acteurs de la pratique en proposant des centres performants, accueillants et conviviaux.

Gilles Boutet : C’est tout simple. Nous sommes devenus accros au padel, et nous voulons participer à son développement.

Jérôme Doligé : Dans toutes mes aventures entrepreneuriales, j’ai toujours été motivé par l’idée du challenge. Le padel se structure en France, mais il y a encore beaucoup de choses à construire. Nous souhaitons participer au développement de cette discipline en y apportant notre vision marketing, notre énergie et notre enthousiasme.

Si vous deviez résumer en un mot Padel Shot ?

N.B. : Je dirais convivialité, car nous avons pris un soin tout particulier à conceptualiser nos centres multiactivités. Notre ADN reste bien entendu le padel, mais pas seulement. Nous serons un centre multiactivités avec du badminton et du tennis de table.

G.B. : Je parlerais de performance pour compléter les propos de Nicolas. C’est pour cela que nous nous sommes associés avec Simon Boissé, 5e joueur français. Il aura la charge du développement de la compétition, de la mise en place des écoles de padel et de tous les aspects pédagogiques. Nous avons établi avec lui un programme bien précis pour attirer des enfants et des femmes, mais aussi créer des passerelles avec les différentes activités.

J.D. : Convivialité/sens du service. Nous sommes un centre sportif pour le plus grand nombre, et plus particulièrement pour les amoureux, les aficionados des sports de raquettes, mais nous avons également la volonté de proposer de nouvelles prestations en mettant l’accent sur le sens de l’accueil et du service. Nous voulons que venir chez Padel Shot soit plus qu’un plaisir, que l’on puisse transpirer certes, mais aussi boire un verre, passer une bonne soirée dans un cadre élégant, bien conseillé par des équipes attentionnées qui, elles aussi, sont toutes composées de passionnés. Cela a d’ailleurs été un critère de choix dans notre recrutement.

Un projet ambitieux donc !

N.B. : Padel Shot doit devenir un acteur majeur à moyen terme en France, une marque reconnue pour l’excellence de son service client, de son équipe pédagogique ou de sa restauration.

G.B. : Ambitieux certes, mais l’objectif n’est pas de révolutionner le padel, car celui-ci a déjà un fonctionnement efficace avec une organisation bien rodée sur les tournois et compétitions, où les centres privés jouent un rôle fondamental aux côtés de la FFT pour que son développement soit assuré. On s’inscrit donc dans cette dynamique, mais avec notre touche personnelle et une qualité de service optimisée.

J.D. : Le plan de développement est clair. Nous avons identifié les villes qui pourront accueillir un centre Padel Shot. Mais nous devons déjà réussir les ouvertures de nos deux premiers centres, à Caen puis Saint-Étienne. Nous avons de l’ambition, mais aucune arrogance. Nous sommes très respectueux des acteurs privés en place. Ce sont souvent des pionniers qui ont largement contribué au succès du padel tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Après Caen et Saint-Étienne, quelle sera votre prochaine destination ?

N.B. : Je ne sais pas [rires].

G.B. : Je le sais, mais je n’ai pas le droit de le dire.

J.D. : Je vous appelle à la fin de l’année pour vous le révéler.

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.