L’article de Guillaume Willecoq dans le magazine Courts met à l’honneur le padel et son évolution. Une petite pépite qui réunit des grands du padel, comme notre confrère Romain Taupin. Vincent Laureyssens, Clément Geens…

Direction le nouveau site de Courts pour obtenir le magazine : https://courts.club/

Voici le début et les extraits de cette enquête autour du padel :

s’arrêtera le sport de raquette qui monte, qui monte… ? Après une première prise de contact dès son numéro de lancement, puis être parti à la rencontre de Fernando Belasteguin dans son no 2, Courts s’en va promener une nouvelle fois du côté des installations de padel.

Des joueurs aux entrepreneurs, des avancées majeures des dernières années aux perspectives pour celles à venir, tour d’horizon, avec ses acteurs, d’une discipline qui n’en finit pas d’aller voir au-delà de ses parois vitrées.

Des chiffres !

Histoire de débuter par un aperçu « objectif » du poids du padel, et – surtout ? – de sa montée en puissance. Soit 8 millions de pratiquants à travers le monde. Plus de 3 millions de personnes devant leur stream Youtube pour suivre en direct les dernières étapes du World Padel Tour. Et, en Espagne, depuis août dernier, plus de licenciés padel (75 000) que de tennis (un peu plus de 70 000), phénomène d’autant plus remarquable si l’on considère la vitesse à laquelle le croisement des courbes s’est réalisé : le padel comptait 6 000 licenciés au début des années 2000, quand la RFET, la Fédération espagnole, figurait encore au-dessus des 100 000 licenciés en 2012.

Dernière mesure pour donner une idée de la courbe ascendante du padel : la France compte 832 terrains en 2020 contre 110 en 2014, et 382 clubs contre 48 il y a six ans. Comme le symbole ultime de l’envolée du padel, maximisant son potentiel dans ses bastions historiques et poursuivant sa progression ailleurs.

« Si les pays hispaniques restent les places fortes du padel, on estime qu’ils tendent à atteindre un plafond, explique Franck Binisti, figure incontournable des médias padel en France avec son Padel Magazine. L’Espagne, où le nombre de licences n’est pas forcément pertinent pour refléter un impact réel tant le sport se définit plutôt par une pratique loisirs, c’est 2,5 millions de pratiquants, soit le second sport national derrière le foot !

Mais ce qui est intéressant aujourd’hui, c’est que le padel “prend” partout, en-dehors de ces pays phares. La France, le Portugal, l’Italie, la Suède qui est le nouvel eldorado des marques… La dynamique est clairement porteuse pour un sport qui reste récent, en devenir. » « Je n’ai jamais vu ça, confirme Vincent Laureyssens, président du World Padel Tour Belgique. Même s’il y a encore de la marge sur les chiffres bruts, des +300, +400 % sur certains indices de progression… c’est vertigineux ! »

Mais qu’est-ce qu’ils y trouvent, tous ?

« L’avantage du padel, c’est que si tu essayes, tu vas aimer », tranche Vincent Laureyssens. « Au padel, on s’amuse vite, confirme Clément Geens, no 601 à l’ATP et, comme beaucoup de ses camarades du tennis, féru de padel. Il m’est arrivé de donner des cours l’an passé et c’était flagrant comme les gens progressaient vite et rigolaient rapidement. C’est le gros avantage par rapport au tennis : au tennis, tu peux y aller avant de t’amuser, c’est un sport où tu en baves au départ ! Au padel, tu sais assez vite un peu tout faire. »

Voilà pour les novices. Et les joueurs de tennis pro, eux qui savent déjà jouer (et pas qu’un peu !) au tennis, quel plaisir y trouvent-ils pour tous se ruer ainsi sur la pala ? « Pour nous c’est différent, oui, mais je dirais qu’on trouve au padel beaucoup de choses qu’on n’a pas, ou moins, au tennis : on joue beaucoup de volées, on est avec un partenaire, c’est moins dur physiquement, aussi, ce qui explique que beaucoup de joueurs qui arrêtent le tennis basculent assez naturellement vers le padel… C’est sympa car à l’arrivée, quand tu maîtrises bien le tennis, tu te rends compte que le padel propose des sensations et des tactiques assez différentes. »

Dernier facteur, pratique celui-là : « Pour un club municipal, outre d’être le sport “à la mode” et de permettre une offre différente à destination des adhérents, un terrain de padel a l’immense avantage de prendre peu de place », souligne Franck Binisti. Entre un gazon synthétique et un terrain de padel, le choix est vite fait ?

Pour connaître la suite de cette enquête, direction le site de COURTS et obtenir le dernier Opus avec entre autre un article de Rémi Bourrières : JUSTINE HENIN : la petite fille qui voulait être heureuse.

Et évidemment un grand bravo au fondateur du magazine : Laurent Van Reepinghen.

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.