Dorian De Meyer est l’un des joueurs français en forme du moment avec son partenaire Thomas Vanbauce. Les Bordelais se sont lancés il y a peu sur les tournois internationaux, Dorian nous explique.

On se lance à l’interntaional

Je suis très content de notre parcours au FIP Rise de Londres. C’était notre second FIP après le Star de Trani.

On a réussi à sortir de la jungle des qualifications avec trois victoires dont la tête de série 2 des qualifications. (ndlr. Olle Andersson et Joritt Notenboom)

C’est la première étape pour nous, car on se lance sur le circuit international. Ce sont les prémisses de notre projet de septembre qui démarre.

A la rentrée, on aura fini nos études, on a décidé de se donner la chance sur le circuit FIP en gardant notre structure de toujours, à savoir notre club Big Padel, notre coach JT (nous sommes également suivis par un préparateur mental et préparateur physique).

Intégrer le top 100 mondial

L’idée étant de rentrer dans les 100 meilleurs mondiaux d’ici deux ans avec on l’espère au moins une sélection en équipe de France d’ici là.

A savoir qu’on est la seule paire à avoir touché une raquette de padel pour le première fois ensemble, et depuis on n’a fait qu’évoluer ensemble, sans jamais se séparer…

De non classé à top 10 en 4 ans, en équipe, c’est notre plus grande force.

Le prochain tournoi sera le P1000 de Marville, pour préparer le FIP Rise de Canet.

Londres, une bonne expérience

Défaite à Londres contre Blanque/Jimenez avec un super match : 6/4 6/3, après un beau combat.

L’Espagnol est très fort et Blanqué a su être solide dans les moments importants.

Pas de regret pour nous et retour au travail pour bosser sur nos faiblesses.

Les P1000 c’est terminé

On va arrêter les P1000 à part ceux à côté de la maison.

Ce n’est pas un secret, mais aujourd’hui les tournois internationaux pour les meilleurs joueurs français ont pris le pas sur les tournois français.

Les P1000 n’intéressent plus vraiment les meilleurs. Il y a un dispersement qui fait que si on souhaite aller plus loin, on doit aller à l’étranger pour espérer faire partie de l’équipe de France.

Le classement français, plus une priorité

Le classement français n’est donc plus vraiment une priorité vu que c’est le classement mondial qui compte pour rentrer en équipe de France.

On voit bien qu’avec le boom du padel, il y a eu paradoxalement plus de joueurs, plus de bons joueurs de padel, mais la multitude des tournois de padel fait que le niveau moyen des compétitions baisse. Les tops joueurs sont dilués, ce qui est une preuve du boom du padel. Mais cela oblige les joueurs qui ont des ambitions nationales et internationales à partir faire des épreuves internationales et se confronter aux meilleurs.

Pablo Ayma pense à nous

Pour l’instant, on n’a pas encore réellement d’échanges avec le nouveau sélectionneur. Je sais qu’il nous a en tête, on est allé s’entraîner avec lui à Barcelone, ils nous aime bien.

Il aime le fait qu’on soit vraiment une équipe soudée, qui n’a jamais bougé en étant très complémentaire. D’une certaine manière, on copie à la lettre Tello/Chingotto.

Mais globalement, on ne sait même pas si on va être pris au stage de l’équipe de France, on pas eu d’échange clair pour septembre prochain.  Donc faire partie de la Team France dès cette année, ça va être trop tôt je pense. Nous ne sommes pas encore au niveau. Si l’on veut se rapprocher des meilleurs, nous sommes obligés d’aller à l’international.

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.