Au Human Padel Open, Carla Touly a fait ses premiers pas dans un grand tournoi international.

Celle qui se dit “novice dans le padel” a été néanmoins courtisée par les meilleures joueuses françaises en seuLement quelques mois de pratique.

Malgré une défaite aux côtés de sa partenaire plus expérimentée, Charlotte Soubrié, la jeune joueuse est revenue avec le sourire aux lèvres sur ses débuts dans ce sport.

  • Mon meilleur souvenir : les Jeux Européens je l’espère

“Je n’en ai pas encore. Dans une semaine, nous partons aux Jeux Européens et j’espère que cela deviendra mon meilleur souvenir.

En ce qui concerne le pire souvenir, je n’en ai pas pour le moment. Il y a juste des hauts et des bas. Si je commence à considérer chaque défaite comme le pire souvenir, je pense que je vais rapidement arrêter le padel. Chaque match est une opportunité de progresser, donc tant que nous nous battons sur chaque point, gagner ou perdre importe peu. Ce seront simplement des moments qui nous permettront de progresser. J’essaie de le prendre de cette manière.”

  • Que ça sonne bien

“J’ai toujours joué avec la même raquette. J’ai essayé une Babolat et une Wilson, mais je dirais que la mienne est la meilleure. Elle est idéale pour moi car c’est la raquette d’Alix. J’aime sa couleur, mais aussi le fait qu’elle produise un super bruit lorsque je frappe fort. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de conserver cette raquette.”

  • Ma partenaire idéale : une superbe pote, une collège de travail ?

“Pour l’instant, il est difficile de dire quel est le meilleur choix, car le padel est un sport qui diffère vraiment du tennis. Je découvre que le padel est à la fois un sport collectif et très individuel. Je ne sais pas encore s’il vaut mieux être “super pote” avec sa partenaire ou la considérer comme une collègue de travail. Je pense qu’il n’est pas bon de se détester, il faut trouver un juste équilibre.

Étant donné que je débute, il est difficile de répondre à cette question. J’ai eu de la chance jusqu’à présent, car j’ai toujours bien travaillé avec les partenaires avec lesquels j’ai joué. Peut-être que dans quelques années, j’aurai une réponse plus précise, mais pour l’instant, étant encore nouvelle dans ce milieu, il est difficile de dire avec certitude.”

  • Si je sors de la piste, j’arrête le padel

Le coup que j’aimerais réaliser, c’est une sortie. En jouant à droite, ce n’est pas facile mais un jour, j’espère jouer à gauche et faire une sortie. Et si j’y arrive, je pense que j’arrête le padel (rires).

  • Différence entre les FIP et les WPT

J’ai trouvé qu’il y avait quand même une grosse différence entre les FIP et les WPT. C’est mon premier ici (ndlr. Human Padel Open), mais je trouve que les conditions sont vraiment pros et c’est très agréable de faire des tournois dans ces superbes conditions. Là je n’y suis pas encore allé, mais je vais aller voir le Petit Palais des Sports, je pense que ça va être très beau.

  • 350€

C’était je pense au P2000 de Bordeaux en demi-finale, et il me semble que c’était 350 € si je ne me trompe pas.

  • Le tennis…

Je vais dire le tennis. Même si je ne le pratique plus, je l’ai pratiqué pendant 20 ans donc le tennis reste en numéro 1.

  • Le padel, il n’y a pas de routines

“J’adore apprendre chaque jour. Je trouve qu’au padel, il y a énormément de coups à apprendre, et depuis que j’ai commencé, j’ai l’impression d’apprendre quelque chose de nouveau à chaque entraînement. C’est quelque chose qui ne m’arrivait plus au tennis, où j’étais souvent dans une routine. Au padel, chaque jour, nous pouvons faire des exercices différents, et j’adore cela !

En ce qui concerne ce que j’aime le moins, je dirais peut-être perdre, mais c’est une sensation que l’on retrouve dans tous les sports. Sinon, j’aime énormément ce sport.”

Carla Touly
  • Une musique par tournoi

“J’aime bien faire une petite course de 5 minutes avec de la musique, et on le fait ensemble avec ma partenaire (Charlotte). Cela nous permet de nous vider la tête et de nous mettre dans le match.

En ce qui concerne la musique, je n’ai pas une chanson spécifique que j’écoute. Cela dépend des tournois en fait, car souvent il y a une musique associée à chaque tournoi. Mais sur ce tournoi, il n’y en avait pas, et peut-être que cela a contribué à notre défaite.”

  • 1 mois de préparation

“La chose qui m’a le plus surprise, je dirais que c’était mon premier tournoi de padel fin septembre. J’avais commencé à m’entraîner sérieusement en Espagne depuis seulement un mois, et j’ai décidé de participer à un tournoi P500. Je pensais vraiment être nulle, étant donné que je n’avais pas une grande expérience dans le sport, mais j’ai été agréablement surprise de constater que je ne m’en sortais pas si mal.

Cette expérience m’a vraiment motivée pour la suite. Ce n’était peut-être pas une expérience extraordinaire en soi, mais cela m’a fait réaliser qu’il y avait peut-être un potentiel dans le padel pour moi. J’ai eu la chance de jouer aux côtés de Laura Buteau, qui a pris le risque de jouer avec moi alors que je n’avais jamais disputé de match et qu’elle était classée n°13. C’était vraiment surprenant pour moi d’être contactée par Laura, et cela m’a donné une belle motivation pour continuer à progresser dans le padel.”

Eléonore Coulibaly

Quel plaisir d’être journaliste dans le milieu du padel, un attrayant sport en pleine expansion. J’espère que vous apprécierez les contenus proposés. À bientôt peut-être sur les pistes !