Rencontré lors du Cupra Padel-Point Tour Saint-Etienne, Simon Boissé (actuellement 18e joueur français) et directeur du développement technique à PadelShot Saint-Etienne répond à nos questions.

” Le coup de foudre naturel a eu lieu “

Padel Magazine : Simon, peux-tu te présenter à nos lecteurs, pour ceux qui ne te connaîtraient pas ? Quand as-tu découvert le padel ?

Simon Boissé: « J’ai démarré le padel en 2013. Je suis de Laval, là où fut construite la première structure indoor de France. C’est un peu par hasard que j’ai découvert le padel. J’avais un copain qui avait joué un petit peu en Espagne et c’est avec lui que j’ai commencé. Comme tout le monde, on s’est pris au jeu et dès qu’il y a eu l’apparition de la compétition en 2015 avec le premier championnat de France, ça a été un petit peu le déclic. Je venais du monde du tennis, j’avais été 1/6 et cela faisait 15 ans que j’enseignais le tennis. Et le petit coup de foudre naturel a eu lieu. C’est un sport en pleine évolution, avec ce qu’on connaît maintenant du développement du padel et ce qui nous arrive, c’est top. Je fais un peu partie des anciens dans ce sport si jeune. »

” Il est difficile de faire les deux aujourd’hui “

Padel Magazine : Durant ta carrière de joueur tu as connu des hauts et des bas, mais est-ce qu’on peut parler à l’heure actuelle de phase de reconquête pour toi ou non ?

Simon Boissé : « J’ai 38 ans, j’ai commencé ce sport à l’âge de 30 ans en étant auto-didacte. Je n’ai jamais pris un cours de padel, et je me suis fait un peu tout seul avec mes compères d’entraînement à Laval et maintenant à Saint-Etienne. Ça arrive à ses limites parce que maintenant le niveau en France évolue énormément. Je mets beaucoup en avant mon côté professionnel, je suis un mec hyper passionné par ce que je fais au quotidien dans ma structure pour PadelShot ou même dans la formation du padel en général. J’essaye de rester un minimum compétitif mais il est difficile de faire les deux aujourd’hui, sachant qu’il faut se déplacer énormément.

Je ne suis pas dans mon meilleur padel, cela va revenir c’est un petit peu cyclique. J’ai fait beaucoup de tournois depuis 4-5 ans et maintenant il faudrait que la condition physique soit une part prépondérante dans mon quotidien et ce n’est pas le cas. Aujourd’hui ce n’est plus suffisant de rester sur ses acquis, j’en suis conscient. Mais après je suis très content, j’ai été 4e joueur français il y a encore un an et demi, je ne pouvais pas faire mieux.

Maintenant il faut retrouver d’autres objectifs, l’équipe de France Senior Plus c’était excitant avec les copains à Las Vegas. Bon, j’ai plus coaché que joué mais c’était une belle expérience.

Je ne suis pas en reconquête, mais je reviendrai avec des objectifs adaptés prochainement. »

” Le One Point Championship a bien marché “

On a également demandé à Simon son avis sur le Cupra Padel-Point Tour, son format et son concept. Voici sa réponse :

« Ce sont des compétitions avec des P500, des P100 mais avec de magnifiques dotations quand même. On essaye d’y ajouter un peu de convivialité avec le tournoi en un point (one point championship) qui a bien marché, c’était plutôt sympa. Les petites animations avec les enfants aussi etc.. le développement partira des jeunes ! Tout événement qui va permettre à des jeunes de venir découvrir, c’est toujours bon pour nous en tant que structure et pour le développement du padel en général. »

Pour retrouver l’interview dans son intégralité, ça se passe ici :

Nasser Housseini

Passionné de football, j’ai découvert le padel en 2019. Depuis, c’est l’amour fou avec ce sport au point de délaisser mon sport de prédilection.