La finale masculine du Brussels P2 a encore une fois montré une vérité implacable du très haut niveau : ce ne sont pas toujours les meilleurs coups qui font la différence, mais bien la tête, la gestion des moments-clés, et l’alchimie mentale d’une équipe.
Hier, Arturo Coello et Agustín Tapia se sont imposés en trois sets (2/6 6/4 6/1) face à Federico Chingotto et Alejandro Galán, au terme d’une finale où ils ont pourtant été longtemps dominés.
Un début de match à sens unique
Portés par un grand Chingotto, chirurgical dans ses choix, et un Galán bondissant au filet, les tenants du titre démarraient idéalement, étouffant Tapia, fébrile, et neutralisant Coello. Le jeu de Chingotto ciblait Tapia, l’obligeant à défendre l’obligeant à défendre en fond de court.
Logiquement, “Chingalan” empochait le premier set 6/2, tandis que Coello et Tapia semblaient pris au piège. Mais à ce niveau, la question n’est pas de savoir qui domine le début du match. La question est de savoir qui tiendra le plus longtemps mentalement.
L’inversion totale par le mental
Sans jamais se critiquer, sans jamais s’énerver, Tapia et Coello sont restés ensemble, calmes, concentrés. À l’image de ce qu’ils incarnent depuis maintenant deux ans : la sérénité collective.
Petit à petit, ils ont changé leur dynamique : Coello a pris plus de place, Tapia a retrouvé son efficacité au smash et à la volée. À 3/3 dans le deuxième set, ils multipliaient les occasions (sept balles de break !) avant de convertir, sans paniquer malgré les occasions manquées. Même quand Chingotto et Galán recollaient immédiatement, les numéros 1 mondiaux ne se désunissaient pas. Ils breakaient à nouveau, pour égaliser à un set partout.
Dans le troisième set, la tendance était complètement inversée. Tapia montait en puissance, Coello continuait de stabiliser, et les fautes apparaissaient côté Chingotto / Galán. Plus lucides, plus constants, Tapia et Coello déroulaient pour s’imposer 6/1.
Pourquoi Coello et Tapia dominent-ils ce duel ?
Hier, une nouvelle fois, le mental a fait la différence. Tapia et Coello n’ont pas seulement gagné parce qu’ils frappaient plus fort. Ils ont gagné parce qu’ils ont mieux géré :
- Pas une seule critique échangée pendant le match.
- Un calme absolu même quand ils étaient menés.
- Une capacité à élever leur niveau dans les moments décisifs.
- Une régularité supérieure : moins de fautes dans les points importants, plus d’intensité quand il le fallait.
À haut niveau, tous les joueurs ont de grosses qualités techniques. Ce qui distingue les champions, c’est leur résilience émotionnelle, leur constance technique, et leur soutien mutuel dans la difficulté. Tapia et Coello en sont aujourd’hui l’illustration parfaite.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
- 8e victoire consécutive contre Chingotto / Galán, toutes en finale.
- 21e titre commun en Premier Padel pour Tapia et Coello.
- 50e duel Tapia-Galán en carrière… et hier, c’est bien Tapia qui a eu le dernier mot.
- 11-5 dans les confrontations directes entre Tapia / Coello et Chingotto / Galán, en faveur des numéros 1.
Hier, sur la piste du Tour & Taxis de Bruxelles, ce n’était pas juste un match de padel. C’était une leçon de mental. Et une démonstration supplémentaire que les plus grands champions sont ceux qui savent se relever, encore et encore.
J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !
























































































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