Alizé Conet ne peut plus le cacher, elle est déjà une ancienne dans le padel, avec son incroyable aventure lors de la National Padel Cup 2015. Si la championne de tennis reste toujours aussi investie dans “son sport”, elle ne cache pas son implication toujours plus importante dans le padel.

Un avenir de plus en plus padel

Je pense que mon avenir sera de plus en plus padel. Même si je suis à 100% mentalement dans mon tennis, on voit bien que le padel prend une place de plus en plus importantes dans ma vie, en France comme ailleurs.

On va dire que je commence à avoir quelques parties au compteur et je me vois progresser dans ce sport. Le tennis aide beaucoup, mais j’ai la chance aussi d’avoir un super coach à mes côtés (ndlr. Michael Kuzaj) ! Il ne faut pas l’oublier (rire).

Après, comme dans tout, il faut jouer et encore jouer. Et on ne peut pas dire que je sois encore au stade “très impliquée”. Comme je l’ai dit, le padel est un sport qui me détend, qui me fait du bien et où je m’amuse. Le tennis est évidemment la priorité.

Maintenant, il est vrai que je m’implique un peu plus dans le padel. Ce club dont mon frère est le Président (Sébastien Cornet) avec Esprit Padel, les événéments qui se multplient, on voit bien que le padel est en train petit à petit de prendre une autre allure, même si je pense que nous en somme encore qu’au début de l’aventure et qu’il faut rester modeste sur tous les plans.

Des paires mixtes dans les tournois officiels : Top !

Historiquement, je viens ici pour la National Padel Cup parce qu’il y a toujours une très bonne ambiance et que mon calendrier le permettait.

Je trouve que cette nouvelle réglementation d’autoriser des paires mixtes sur des épreuves messieurs officielles, c’est une très bonne idée. On est arrivé 3e à Vignal et on a fait de très bon matchs.

C’est vrai que ça rappelle de superbes souvenirs avec cette épreuve de padel où je jouais déjà avec Mika (Michael Kuzaj). C’était au Club International du Cap d’Agde. Ils ont été précurseurs, je m’en souviens très bien, avec un très beau plateau. Mais, c’était une épreuve 100% mixte si mes souvenirs sont bons (absolument), alors que là, il s’agit d’inviter des paires mixtes dans des épreuves messieurs. Je pense que cette évolution est très intéressante pour celles qui en veulent plus.

La place du Capitole a été aussi une très belle expérience

Dans mon top 2 ou 3 des tournois de padel, il y a forcément le tournoi qui s’est joué sur cette place magique, la Place du Capitole à Toulouse. On a pu jouer des paires internationales, et là aussi, on a réussi à battre des joueurs / joueuses qui sont parmis les meilleurs de leur pays.

Les épreuves mixtes ont de très beaux jours devant elles. Je trouve que ça se marie parfaitement à la mentalité du padel et ce sont toujours de très beaux évènements.

Si j’ai le niveau, l’équipe de France de padel…

Je te sentais venir avec tes questions (rire). D’abord, ça dépend du sélectionneur et du niveau des filles.

Mais pour te répondre, je vais peut-être surprendre, oui, forcément quand tu vois des résultats, de la passion, l’ambiance qui y règne, la progression de ce sport, ton entourage qui joue et qui te motive, c’est impossible de se dire, tenter un jour l’équipe de France, je n’en veux pas.

J’aime la compétition et pour l’instant, les étoiles semblent me dire de poursuivre dans cette aventure du padel. Jusque-là, ça m’a plutôt bien réussie.

Je veux rester cependant très prudente dans mes propos, car je le dis tout en me disant que ce n’est pas encore le moment. Je ne veux pas non plus me disperser. L’objectif reste le tennis.

Mais, un jour, se dire, allez, je tente l’aventure pour le fun, pour la passion et parce que surtout, j’ai un niveau qui pourra peut-être permettre d’accéder à une équipe de France de padel, je trouve ça super motivant et appréciable.

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.