Le directeur du Human Padel Open et capitaine de l’équipe de France féminine, Robin Haziza, est passé au micro de Padel Magazine durant ce Greenweez Paris Premier Padel Major. L’occasion de faire un premier bilan de la 1ère édition du Human Padel Open et surtout d’évoquer les prochaines échéances qui attendent l’équipe de France fémine.
Human Padel Open : “Ça a été complètement fou !”
Padel Magazine : On a eu de la chance de voir au Human padel Open un tournoi incroyable il y a quelques semaines. Robin es-tu vivant ?
Robin : ” Je suis vivant, je suis à Roland, tout va bien (rires). On a récupéré un petit peu après un tournoi magnifique comme tu l’as dit, une très belle réussite à la fois pour les amoureux de padel et pour l’organisateur de tournoi que je suis et les équipes avec lesquelles je travaille. Et puis on enchaîne avec un autre tout aussi magnifique ici à Roland. La planète padel se porte bien !”
Entre 10.000 et 12.000 personnes au Human Padel Open
Padel Magazine : On a vu que le public avait répondu présent. Comment vois-tu cela ?
Robin : ” Ça a été complètement fou ! On peut souligner que c’est la première fois en France qu’on avait un tournoi avec du ticketing : c’est-à-dire des entrées payantes. Effectivement les qualifications ont débordé au 4Padel, évidemment avec nos joueurs et joueuses français qui ont tous bien joué. La communauté du 4Padel et l’ensemble de Toulouse ont répondu présent pendant les qualifs.
A notre grande surprise, le Palais des Sports dès le mercredi avec je me souviens cette journée qui a terminé très tard avec plus de 1500 personnes présentes. Et puis ça s’est enchaîné jeudi, vendredi, samedi, dimanche : avec notamment le samedi et le dimanche “sold-out” et plus de 3000 personnes dans les tribunes. Le tout représente plus de 10.000 personnes qui sont passées dans la semaine entre le Palais des Sports et les qualifs et la partie du tableau féminin au 4Padel. On est pas loin des 10-12 000 personnes qui sont venues voir les matchs à Toulouse. “
Padel Magazine : Justement, après ce succès rencontré pour la première édition on peut se demander : quelle est la prochaine étape ?
Robin : “On sort d’une édition et on se projette sur la deuxième. Toujours à Toulouse on espère. Pour ne rien vous cacher, on va faire un bilan avec les collectivités, avec les partenaires ; ça demande quand même un suivi des collectivités, de la mairie de Toulouse, de la Région, du Département, nos partenaires aussi qui nous ont suivis, les partenaires privés, Human Immobilier et d’autres qui eux aussi ont été enchantés par toutes les activations. La mairie évidemment est très contente du résultat, du monde qu’il y a eu, des échos dans la ville : on a parlé padel pendant plus d’une semaine à Toulouse.
Le focus est sur 2023 et on va essayer de reproduire une saison 2 et de la rendre encore un peu plus jolie que ce qu’elle était cette année.”
Padel Magazine : Tous ces partenaires se sont-ils engagés avec la compétition sur plusieurs années ?
Robin : ” On est parti pour une première édition sur le fameux 1+1 : c’est-à-dire qu’à la fois les collectivités et les partenaires ont pris le pari avec nous de faire une première édition d’amener les meilleurs joueurs du monde en France et à Toulouse, le succès étant là je suis assez positif sur le fait que tous nos partenaires et les collectivités nous suivent pour une deuxième année. Et puis l’idée c’est aussi d’aller chercher d’autres partenaires, d’aller chercher de la nouveauté et d’activer d’autres leviers pour que ce soit encore une belle réussite et qu’il y ait encore plus de monde dans les tribunes l’année prochaine !”
Un stage réunissant l’équipe de France féminine et masculine…à Barcelone ?
Padel Magazine : Parlons maintenant d’une de tes autres casquettes. Quel est le programme du capitaine France Dames, en sachant que la prochaine grosse échéance est en novembre ?
Robin : “Cela va aller très vite mais il y a un calendrier de tournois qui est finalement plutôt bien fait en France, il y a pas mal de P1000 qui se jouent au mois de juillet. J’ai échangé très régulièrement avec toutes les filles, j’ai suivi tous les résultats. Il y a une nouvelle grosse échéance en septembre avec le P2000 des Pyramides et derrière il y aura le championnat de France et ce stage qu’on organise avec la FFT et Pablo Ayma (capitaine de l’équipe de France masculine) dans la foulée au mois d’octobre. A priori le stage devrait se dérouler à Barcelone, mais je ne veux pas encore vendre la mèche parce que ce n’est pas encore tout à fait officiel. Mais l’idée c’est de réunir les meilleurs joueurs et les meilleures joueuses, sur un temps réduit de 4-5 jours pendant un stage, je pense que c’est important pour tout le monde.
Je les suis toutes. Toutes les filles sont très motivées, que ce soit Alix et Léa qui jouent sur le World Padel Tour et toutes nos joueuses qui s’affrontent sur les P1000, sur le circuit APT, sur le circuit FIP… Roland-Garros cette année (pour les Dames) n’aura pas lieu, mais on peut espérer que ce soit pour l’année prochaine ou dans pas trop longtemps. Je pense qu’elles ont toutes envie d’en découdre comme l’a fait Benjamin hier sur le court central ou même sur les annexes de Roland-Garros.
Encore une fois je le répète, la planète padel se porte bien, le padel français également et puis on va espérer faire des très bons résultats aux championnats du monde avec les filles et avec les hommes pour porter encore un petit peu plus cet élan. “
“Une Dream Team ne s’appelle Dream Team que quand elle gagne”
Padel Magazine : Championnats du monde dans lesquels, on espère une petite médaille ? Avec notamment un renfort de poids le retour de Laura Clergue, on parlait d’une “Dream Team” qu’on espérait depuis un petit moment. Certes la concurrence sera féroce, mais on aura une équipe de France plus forte aussi.
Robin : “Laura revient, Jessica revient aux affaires aussi, avec Lucile ça joue plutôt bien… On a une Mélissa et une Amélie qui brillent, qui jouent très bien et qui ont fait des supers résultats aussi.
Après une Dream Team ne s’appelle Dream Team que quand elle gagne. On peut imaginer que sur le papier cette équipe soit belle, maintenant c’est le résultat qui fait que cette équipe sera considérée comme une Dream Team ou non. Ce qu’on sait que c’est les Italiennes sont très fortes, on sait que les Espagnoles et les Argentines sont au-dessus, on sait que les Portugaises seront présentes cette année (elles ont quand même deux joueuses qui font partie du top 20-25 mondial).
Il y a de la concurrence à tous les étages, au sein de toutes les nations mais aussi en France, mais ce n’est que du positif pour le padel français féminin. A moi de monter/créer cette meilleure équipe possible et d’avoir le meilleur résultat possible, vous pouvez compter sur moi pour faire au mieux.”
Retrouvez l’interview en images, juste ici :
Passionné de football, j’ai découvert le padel en 2019. Depuis, c’est l’amour fou avec ce sport au point de délaisser mon sport de prédilection.