Les Championnats du Monde ont tiré leur révérence, le grand rideau rouge est tiré, clap de fin sur une semaine riche en émotion à Doha. Le classement final a été dévoilé et les favoris ont raflé la mise, sans grande surprise.
Dans ces Mondiaux 2024, les Français ont quelque peu connu des turbulences, des déceptions, des désillusions, mais également de belles victoires. Au lendemain du point final de cette compétition, il est l’heure de tirer un bilan sur le parcours des Français.
Un tirage malheureux pour les Bleus
Les joueurs de Pablo Ayma devaient être satisfaits en voyant les équipes qu’ils affronteraient en match de poule… un peu moins en voyant leurs adversaires potentiels en quart de finale. En effet, s’il y avait bien une équipe à éviter en sortie de poule, c’était l’Italie. Les voisins transalpins avaient déjà pris l’ascendant lors de l’Euro 2024 face à la France, autant dire que la déception devait être immense pour les Bleus.
Quelques frayeurs en poule
Les Bleus ont commencé ces Mondiaux par une grosse frayeur en match de poule. En effet, face à l’Uruguay, les tricolores étaient à un set de perdre la rencontre… et de laisser filer la première place du groupe ! Heureusement, Dylan Guichard et Man Vives ont su éviter la catastrophe avec deux sets survolés dans le match décisif.
Après cette première frayeur, les Bleus ont gardé leur concentration lors des deux autres journées. Face au Qatar et au Chili, les joueurs tricolores ont su redresser la barre et ont pu se mettre en confiance avant le début des quarts de finale.
L’Italie était trop forte
Face à l’Italie, la France n’a pas eu les armes pour s’offrir une place dans le dernier carré. Le premier match a été particulièrement compliqué pour la délégation française. Johan Bergeron et Timéo Fonteny ont subi la foudre d’Aris Patiniotis / Facundo Dominguez. Une première défaite 6/1 6/4 et déjà une alerte pour les Bleus.
Dylan Guichard et Thomas Leygue n’avaient qu’un seul but : aller arracher la rencontre décisive. Malgré un mauvais départ face à Simone Cremona et Marco Cassetta, la paire Guichard / Leygue avait réussi à se relancer en remportant le tie-break de la seconde manche. Cela n’a pas été suffisant car, finalement, Dylan Guichard et Thomas Leygue ont fini par s’incliner.
La désillusion est terrible pour les Bleus qui, après une troisième place à Dubaï, ne pouvaient espérer qu’une cinquième place… au mieux !
Des matchs de classement en demi-teinte
Face au Brésil, la tourmente a continué pour les Bleus qui ont laissé échapper la victoire à la rencontre décisive. Pourtant, beaucoup ont cru à la victoire de Dylan Guichard et Man Vives après le gain de la première manche… Encore une fois, la déception est immense et la France ne pouvait donc pas jouer la cinquième place.
Pour leur dernier match, la France affrontait une nation dont elle avait déjà croisé la route lors de la compétition. En effet, retour du Chili qui, cette fois-ci, a énormément dérangé les Bleus, proches d’une nouvelle défaite. Heureusement, la détermination de Johan Bergeron et Timéo Fonteny ont pris le dessus sur tout le reste et les Français ont pu s’offrir la 7e place du tournoi.
Cruelle désillusion pour les Françaises
À contrario des joueurs françaises, les Bleues ont eu beaucoup de chance au tirage au sort. En effet, les joueuses de Robin Haziza n’étaient pas tête de série et pour cause, leur 7e place aux derniers championnats du monde. Aidées par leur bonne étoile, les Françaises évitent de justesse l’Italie, l’Espagne et l’Argentine. De bonne augure pour tenter de finir première de poule !
Un sans-faute dans le groupe
Les Françaises ont parfaitement saisi l’opportunité qui leur était offerte en réalisant un parcours quasiment parfait lors des matchs de poule. Certes, elles ne prenaient pas l’une des tops nations mais il fallait se méfier de la Belgique, le chat noir des Bleues, ou encore les Pays-Bas dont l’équipe avait bien des qualités sur le papier !
Finalement, les Françaises ont réussi à ne pas perdre un seul match lors de la phase de groupe. Une très belle performance des joueuses tricolores qui avaient fait le plein de confiance avant de se mesurer à un adversaire qu’elles ne connaissaient que trop bien : le Portugal !
La douleur après la défaite face au Portugal
Les Bleues partaient favorites de la rencontre face au Portugal. Pourquoi ? Car elles avaient déjà battu les Portugaises à deux reprises lors de l’Euro 2024. D’ailleurs, le premier point leur est revenu de droit grâce à une belle prestation de Jessica Ginier-Barbier et Alix Collombon.
Toutefois, la suite ne s’est pas passée comme prévu avec, pour démarrer, la défaite en deux sets de Lucile Pothier et Charlotte Soubrié. Les dernières chances d’une demi-finale reposaient sur les épaule de Léa Godallier et Carla Touly.
Le gain de la première manche n’a pas permis aux deux joueuses tricolores de rester sur leur petit nuage. L’expérience de Nogueira, aidée par Santos, aura raison des Françaises et a délivré le Portugal. Pour la France, l’histoire ressemble à celle de Dubaï et la tristesse est immense.
Difficulté à rebondir
Le lendemain, il fallait sécher ses larmes pour affronter la Suède. Une tâche particulièrement difficile pour les Bleues qui ont dû se remobiliser malgré la peine et la frustration. Malheureusement, il a semblé que la demi-finale loupée de peu n’arrivait pas à sortir de la tête des tricolores face aux Suédoises. Nouvelle défaite pour les joueuses de Robin Haziza qui allaient se retrouver à jouer la 7e place.
Face au Brésil, le lendemain, les Bleues ont réussi à aller chercher cette 7e place, qui les positionne au même endroit qu’en 2022. Certes, la déception est immense à la fin de ces Mondiaux mais les Bleues restent à la 7e place mondiale.
Des objectifs non-atteints
Autant chez les hommes que chez les femmes, les objectifs de ces Mondiaux n’ont pas été atteints… Que ce soit pour Pablo Ayma et Robin Haziza, la quête principale était d’aller chercher une place en demi-finale… et une médaille de bronze.
Ces Championnats du Monde seront un apprentissage nécessaire pour les Bleu(e)s. Cela leur permettra d’avancer et de revenir plus fort pour les prochaines éditions avec, pourquoi pas, de belles histoires à aller chercher.
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.
Franchement le niveau est vraiment très bas. Les filles face au Portugal c’est des dizaines de fautes non provoquées, ça ressemblait plus à une partie niveau 5/6 qu’a un championnat du monde.
Les garçons ont un problème de comportement en plus de leur niveau très très faible, Leygue contre l’Italie c’est 30% de première balle là ou un bon joueur doit être à 80% et ils se permettent de chambrer. Aucun mental, peu de technique et une attitude limite : tout va bien.
Bonjour,
Ces championnats du monde de padel confirment malheureusement mes commentaires que j’ai fait sur Roland-Garros concernant la faiblesse de notre padel Français. Aucune évolution à ces championnats du monde que ce soit chez les femmes ou les hommes.
Il faut regarder les choses en face. Notre padel n’est pas dans le bon chemin.
S’exiler en Espagne, prendre comme partenaire une roue de secours (joueur) Espagnoles, faire venir un étranger pour sélectionner les joueurs etc… n’est sans doute pas la solution.
C’est l’encadrement Français et notre FFT qu’il faut envoyer apprendre à l’étranger. Quand on voit qu’un prof de tennis en France devient prof de padel en quelques jours, cela résume tout.
La FFT doit revoir sa copie pour préparer l’avenir de notre padel.
Michel Laborie
Bonjour,
Ces championnats du monde de padel confirment malheureusement mes commentaires que j’ai fait sur Roland-Garros concernant la faiblesse de notre padel Français. Aucune évolution à ces championnats du monde que ce soit chez les femmes ou les hommes.
Il faut regarder les choses en face. Notre padel n’est pas dans le bon chemin.
S’exiler en Espagne, prendre comme partenaire une roue de secours (joueur) Espagnoles, faire venir un étranger pour sélectionner les joueurs etc… n’est sans doute pas la solution.
C’est l’encadrement Français et notre FFT qu’il faut envoyer apprendre à l’étranger. Quand on voit qu’un prof de tennis en France devient prof de padel en quelques jours, cela résume tout.
La FFT doit revoir sa copie pour préparer l’avenir de notre padel.
Michel Laborie