Dans le public bouillant du match brûlant entre Galan/Lebron et Capra/Sanchez, se trouvaient deux trentenaires venus de Barcelone : Antton (à gauche sur la photo), 36 ans, un Basque originaire de Bayonne, et Matthieu, 39 ans, natif de Nancy. « On est là grâce à Robin Haziza [le directeur du tournoi], un bon ami à nous, qui nous a gentiment invités. On est venus pour l’amour du padel aussi, évidemment », confie Antton.

Footballeur en reconversion

« Moi je suis un footballeur en reconversion, j’ai connu Robin en jouant au foot et c’est lui qui nous a transmis le goût du padel il y a 3 ou 4 ans, à Barcelone où on vit tous. Je reste encore un footeux, mais approchant la quarantaine, je commence à donner peu à peu la priorité au padel, car c’est top, même si je suis très modeste sur mon niveau. »

Pour tous les deux, voir des matches des meilleurs mondiaux est-il une première ? « Oui », répondent-ils en chœur. Antton ajoute que « voir le gratin mondial jouer en vrai, c’est magnifique », Matthieu juge cela « spectaculaire et très impressionnant. Voir jouer les filles ce matin, c’était déjà un grand kiff, mais là, les hommes c’est incroyable ».

“Il faut regarder jouer les filles”

Pour Antton, « quelqu’un qui aime le padel et veut comprendre ce sport doit regarder les filles jouer, parce qu’elles jouent un padel humain… Les mecs sont tellement doués qu’ils pratiquent un padel 3.0, ils inventent des choses hallucinantes ».

Tous deux confessent qu’ils avaient un faible pour Maxi Sanchez et Lucho Capra, finalement battus 7/5 au 3e set par les n°1 mondiaux, ce vendredi. « Lebron et Galan sont les grands favoris, reprend Matthieu… Les deux premiers sets étaient incroyables et je pensais qu’il y avait moyen pour les Argentins d’aller chercher la victoire. Mais peut-être qu’ils étaient un peu en-dessous psychologiquement. « Quand il fallait, Galan et Lebron ont été là et ont encore appuyé un coup. Ça reste les n°1 mondiaux, y’a pas de secret. ».

Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.