Nous avons pu mettre en évidence que les centres privés de padel ne s’orientent pas de la même manière. Certains proposent des cours, d’autres non, certains proposent des tournois, d’autres non.

Ainsi on voit que les centres ont une offre différente, et donc une clientèle différente. Jean et Brice orientent leur offre « padel » vers du loisirs et quasiment pas compétition tandis que Victor propose de nombreux événements autour de la compétition.

De plus, la clientèle dépendra de l’offre globale d’activités. C’est-à-dire qu’un centre comme celui dans lequel travaillent Jean et Brice, on retrouve des sportifs à la base dans le football qui s’essayent au padel, même si cette clientèle reste inférieure en nombre par rapport aux tennismen par exemple.

Cependant, on retrouvera un pourcentage de footballeurs qui jouent au padel plus grand dans le centre de Jean et Brice plutôt que dans celui de Victor : « Pas forcément parce que là bas c’est quand même une grosse référence. Ils brassent quand même un monde impressionnant, donc en chiffre net, je dirais pas qu’il y a plus de footeux ici, mais par rapport au pourcentage de pratiquant, je pense que ouais »[1].

[1] Page 93 : entretien Brice et Jean

Pierre Lemonnier

Pierre a fait des études de STAPS, et a validé un master en management du sport, après avoir étudié à Reims, Francfort et Lille. J’ai découvert le padel en 2014 pendant mon année Erasmus à Francfort grâce à une amie espagnole. Bon sang, que c’est bon le padel !