Le padel, le tennis de table, le badminton, le squash et le pickleball unissent leurs forces pour développer leurs sports via la signature d’une Charte de collaboration en Belgique.
Marc Bourgeois, Directeur Général de l’Association francophone de Padel (AFPadel) et représentant de ladite Charte, revient sur “cette étape décisive dans l’histoire du sport francophone belge avec la signature de cette charte, initiée par l’Association francophone de padel. Ce document constitue un engagement solide pour une coopération qui vise à promouvoir une gouvernance éthique et transparente des sports de raquette, tout en respectant l’indépendance de chaque discipline. La charte a également pour objectif d’optimiser les ressources et de renforcer leur gestion en transparence, dans le respect de la valeur de l’intérêt supérieur du sport“.
Interview.
PM : Qu’est-ce qui a motivé la création de cette charte de collaboration entre vos fédérations ?
MB : « Nos sports de raquette possèdent des racines profondes en Belgique francophone, et c’est en hommage à cette histoire que nous nous engageons ensemble dans un projet collaboratif et respectueux. Nos fédérations partagent une même vision d’autonomie et de respect des spécificités de chaque sport. Avec environ 45 000 affiliés, ces disciplines jouent désormais un rôle central en Fédération Wallonie-Bruxelles, et les défis auxquels nous faisons face nécessitent une collaboration sincère et constructive. Cette charte marque une avancée majeure pour unir nos forces tout en préservant les identités uniques de nos sports, consolidant ainsi une gouvernance éthique et transparente au service de nos athlètes, clubs et pratiquants, dans le respect de l’intérêt supérieur du sport. »
PM : Quels sont les objectifs principaux de cette charte ?
MB : “Les objectifs de cette charte sont multiples. Avant tout, il s’agit de garantir que chaque fédération conserve son autonomie et sa capacité à gérer ses propres priorités. Ensuite, nous visons une gouvernance exemplaire basée sur la transparence et le respect, tout en maximisant notre impact collectif grâce aux synergies et au partage de bonnes pratiques. L’idée est de mutualiser nos ressources pour répondre aux attentes de nos communautés sportives sans compromettre l’identité de chaque discipline, dans le respect de l’intérêt supérieur du sport.”
PM : Quels domaines de coopération sont prioritaires dans cette charte ?
MB : “Les domaines prioritaires incluent la formation et le développement des compétences, le sport de haut niveau et pour tous, l’organisation d’événements, le développement durable, la digitalisation, et une gestion financière optimisée. Chaque fédération participera aux projets selon ses priorités, garantissant flexibilité et adaptation aux besoins spécifiques de chaque sport.”
PM : Quelles actions spécifiques permettront de renforcer l’autonomie de chaque sport tout en collaborant ?
MB : “Cette charte vise à renforcer les liens entre nos fédérations sans empiéter sur leur indépendance. Le comité de coordination que nous mettons en place veillera à l’application des valeurs partagées et facilitera les échanges entre nos fédérations, afin que chaque discipline puisse se développer dans son propre écosystème, et que nous œuvrions ensemble pour l’intérêt supérieur du sport.”
PM : Comment garantissez-vous la transparence et l’éthique dans cette nouvelle structure ?
MB : “La transparence et l’éthique sont les piliers de cette charte. Nos fédérations s’engagent à une gouvernance exemplaire où chaque décision est prise dans l’intérêt des membres et des valeurs de chaque sport. Le comité de coordination veillera au respect de ces engagements et favorisera des échanges réguliers pour identifier de nouvelles opportunités et ajuster nos actions en toute transparence.”
PM : Quels bénéfices concrets pour les clubs et les athlètes ?
MB : “Grâce à cette charte, nos clubs et athlètes auront accès à des ressources partagées, telles que la formation, le développement durable et des événements communs. Chaque sport pourra profiter de l’expérience des autres, ce qui est précieux pour répondre aux besoins diversifiés de nos membres. En intégrant les atouts de chaque fédération, nous proposons un modèle de coopération flexible qui respecte l’identité de chaque discipline.”
PM : La question de l’indépendance est centrale dans cette charte ; qu’entendez-vous par là ?
MB : “L’indépendance de chaque fédération est non négociable. Nous avons signé cette charte pour garantir que chaque sport de raquette soit géré par des experts, alignés sur les valeurs et les besoins de leurs disciplines, dans le respect de l’intérêt supérieur du sport.”
PM : La fédération de tennis n’est pas partie prenante de cette charte ; pourquoi ?
MB : “Il est vrai que la fédération de tennis a choisi une autre voie, notamment en ne reconnaissant pas les efforts fournis par des fédérations autonomes comme celles du pickleball et du padel. Cependant, notre charte garantit notre autonomie et notre gouvernance, permettant à chaque discipline d’évoluer dans son propre écosystème en accord avec ses valeurs. La porte reste ouverte à la fédération de tennis, à condition qu’elle adhère aux principes de cette charte. Leur participation pourrait renforcer l’intérêt supérieur du sport en unifiant les sports de raquette autour de valeurs communes. Nous pensons que le développement de ces disciplines doit rester entre les mains de ceux qui les connaissent et les servent au mieux.”

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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