Battue au tie-break du troisième set avec sa coéquipière Teresa Navarro, la Française Léa Godallier (36e mondiale) revient à chaud sur ce match, perdu 1/6 6/3 6/7.

Padel Magazine : Que retenir de positif et de négatif après votre match ?

Léa Godallier : « Quand on a le break, même si on perd le premier ou le deuxième point du jeu, il faut rester positives quoiqu’il arrive. C’est peut-être ce qui nous a manqué : le petit truc en plus, un petit peu de folie, profiter du soutien du public. C’est l’unique regret que j’ai parce qu’avec les armes du jour, je ne sais pas si on aurait pu faire mieux parce qu’honnêtement, je ne fais pas un très bon match – j’ai déjà beaucoup mieux joué sur le World Padel Tour – je ne sais pas si c’est la pression de jouer à la maison, j’essaierai d’analyser ça à froid. On aurait peut-être dû plus tenter. »

Padel Magazine : Effectivement, dans le public, les connaisseurs ont regretté que vous ayez tendance à reculer plutôt qu’à avancer…

LG : « C’est ça, le fait de se dire ‘’on colle au filet, on pourra y arriver même si elles nous lobent’’, mais au moins faire la différence sur un ou deux coups. »

Léa avec sa partenaire Teresa Navarro

Padel Magazine :  Quand on te voit jouer, on se dit que tu as toutes les armes pour faire mal, mais que tu hésites parfois à taper fort où à faire des volées coupées plus incisives. Partages-tu cet avis ?

LG : “Oui ! C’est un de mes axes de travail. Mais quand je joue en France, c’est différent, parce que je joue à gauche. Indépendamment des adversaires, c’est différent car je m’entraîne peu à gauche. Je dirais que sur les épreuves du WPT, il faudrait que j’agresse plus, que j’envoie un petit peu plus, des gros smashes. Pour une joueuse comme moi, qui a l’habitude de ne pas rater, accepter de rater en tenant un peu plus, c’est encore dur pour moi, c’est pas du tout naturel. Donc on travaille dessus !”

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.