Il y a des voyages que l’on fait pour s’évader, d’autres pour comprendre. Mon escapade à Valence, elle, m’a rappelé pourquoi ce sport est devenu une véritable passion.
Cap au sud de la ville, direction Massanassa, où se cache un lieu qui m’a littéralement bluffé : Sportcity Valencia, le plus grand club indoor du monde.
Le hasard d’une rencontre avec une “cathédrale du padel”
Sportcity a été construit en 2010. À l’origine, ce n’était qu’un club de foot. Puis, un jour, les fondateurs ont eu le flair : transformer leurs terrains en pistes de padel.
De six courts à ses débuts, le club s’est agrandi, encore et encore, jusqu’à en compter 30 aujourd’hui, dont 20 en indoor et 10 en extérieur.
Quand j’y suis entré pour la première fois, j’ai eu cette impression étrange d’être dans une cathédrale du padel. La hauteur, la lumière, l’énergie des joueurs… tout y est monumental.
Une machine bien huilée
Le club appartient à un groupe espagnol qui gère une douzaine de complexes dans le pays, soit plus de 140 courts au total. À Valence, une équipe d’une trentaine de personnes fait tourner la machine : l’accueil, la logistique, les coachs, la maintenance… tout fonctionne avec une précision millimétrée.
Le bar est vaste, lumineux, avec une vue directe sur les trois premiers courts intérieurs. On y croise des joueurs, des familles, des curieux venus simplement regarder.
Les vestiaires sont impeccables, les terrains flambants neufs. On sent que rien n’est laissé au hasard.






Une journée à Sportcity
En moyenne, près de 500 joueurs passent les portes du club chaque jour. Des enfants, des amateurs, des compétiteurs, et même des pros de passage.
Les écoles de padel y rassemblent près de 300 jeunes, et sept équipes participent aux championnats régionaux.
J’ai réservé mon stage en un simple message WhatsApp à David, qui m’a tout organisé. Efficace, chaleureux, disponible — typiquement espagnol.
Quand le ciel s’est abattu sur Valence
Ce que l’on oublie souvent, c’est qu’il y a tout juste un an, en octobre 2024, une inondation a tout détruit. Le toit effondré, les terrains noyés, les machines hors service.
Quand j’ai écouté l’équipe raconter ces mois de chaos, j’ai compris ce que voulait dire renaître de ses ruines. Ils ont tout reconstruit, tout refait.
En mai 2025, le club rouvrait, flambant neuf. Et aujourd’hui encore, on sent cette fierté dans les yeux des gens qui y travaillent.
Autour du club, un océan de padel
Le club se trouve dans une zone industrielle, à dix kilomètres de l’aéroport. Autour, restaurants, commerces, hôtels, tout ce qu’il faut pour vivre un séjour 100 % padel.
Et dans un rayon de cinq kilomètres, on compte près de cent pistes. Autant dire qu’à Valence, on ne cherche pas longtemps avant de trouver une partie.
Pour ceux qui veulent pousser l’expérience jusqu’au bout, je recommande un kiné du sport exceptionnel : Juan de Los Reyes, basé à Sedaví. Il parle anglais, comprend les blessures du padel, et a des mains en or. Son cabinet, Back to Balance, m’a littéralement remis d’aplomb après trois jours de stage intensif.
Une leçon espagnole
Ce voyage m’a rappelé ce qui fait la magie du padel : la passion, la simplicité, et cette chaleur humaine que les Espagnols cultivent comme une seconde nature.
À Sportcity Valencia, tout respire le jeu et la vie.
Et quand on quitte les lieux, on se dit une chose : ici, le padel n’est pas un sport. C’est une culture.
Fan de padel et voyageur itinérant, je vous propose mon point de vue sur les sites de padel à travers le monde. Bon voyage !
























































































Dubaï Premier Padel P1 : le programme complet des quarts de finale
Une première réussie pour les Assises du Padel à Bordeaux
FIP Tour – Il n’y a déjà plus de Français au Portugal : place désormais aux espoirs engagés en Lituanie, Irlande et Hong Kong
Dubaï P1 : les quatre affiches à ne pas rater des quarts de finale du tournoi
Evan Grand : “Le padel fait partie de notre ADN, et 2025 marque une étape clé pour HEAD France”
María José Gómez : “L’Espagne est devenue la destination numéro 1 pour découvrir le padel en famille ou en entreprise”
Pablo Ayma après les Championnats d’Europe : “L’absence d’un joueur clé a tout changé, mais cette équipe a un futur énorme”
Bea González : « J’ai commencé à 14 ans, je ne connais pas d’autre vie »
P250 à Bordeaux : six jours, quatorze étapes et un Master final
Dubai P1 – Premier tour solide pour Collombon et Montes, cap sur Guinart / Virseda
P1000 Ultra Cap Estérel : qui pour faire tomber Gourre et Suzanna ?
Hernán “Bebe” Auguste : « En 22 ans de carrière, je n’ai eu même pas dix partenaires » quand d’autres en ont 10 en 1 an…
Josemaría calme le jeu sur son avenir avec Sánchez : “Penser à l’an prochain peut te perturber, pour l’instant on est concentrées sur notre objectif”
Classement FIP : Di Nenno écarté du Top 10, Sanz et Paquito en profitent
Les États-Unis, le pays où réserver un court coûte le plus cher
À New York, 1 piste de padel peut être amortie en 8 jours… contre plusieurs mois en Espagne
Où le padel est-il le plus cher ? Le classement des pays aux tarifs les plus élevés
Créneaux libres : le modèle de réservation le plus rentable dans les marchés matures
Est-ce moral d’avoir un coach en P500 et dans les catégories inférieures ?
Padel : comment enfin savoir quel côté est fait pour vous ?
Paloma Sánchez-Arjona : “Galan est l’exemple parfait : enfant, il n’était pas considéré comme un espoir”…
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi jouer contre plus fort fait progresser au padel ?
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Comment Galán et Chingotto ont renversé Tapia / Coello à Milan
“La clé d’un match se joue sur les balles faciles”
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Règle du service au padel : où doivent se placer les 4 joueurs ?
La recomposition d’une paire suite à un forfait : mode d’emploi
P250 ou P500 : pourquoi les règles de gestion diffèrent-elles ?
Jean-Michel Pequery : construire sa base mentale pour progresser au padel
Jean-Michel Pequery : transformer son critique intérieur en allié grâce au coaching mental
Pas de repos pour Chingotto : absent à Lyon, présent à la Padel Pro League, et le débat relancé…
Padel et performance mentale : la nouvelle frontière
Du 11 au 14 décembre 2025 : vivez le Master Final de padel à Barcelone