Pour cette première finale de Major en 2025 opposant les têtes de série n°1 et n°2, on attendait un choc, et on l’a eu. Mais ce sont bien Gemma Triay et Delfina Brea qui finissent par dominer les débats, s’imposant 6/4 6/4 face à Ariana Sánchez et Paula Josemaría, au terme d’un match marqué par les breaks à répétition, les changements de dynamique… et une prise de pouvoir mentale.
Une entame prometteuse pour les n°1… mais une première manche renversée
Comme souvent, Sánchez et Josemaría démarrent tambour battant, avec un break dès le début du match pour mener 4/1. Mais ce scénario n’intimide pas Triay et Brea, qui élèvent leur intensité physique et commencent à prendre le dessus. Gemma, particulièrement percutante avec son smash par 3, dicte le jeu depuis sa diagonale et lance la remontée.
La paire hispano-argentine remporte alors cinq jeux consécutifs pour inverser totalement la tendance et s’adjuger le premier set 6/4. Si les deux équipes affichent un niveau très proche, ce sont bien les n°2 qui font la différence sur les points importants, plus agressives et inspirées dans les moments clés.
Même scénario, même sanction dans le second acte
Le deuxième set suit un schéma similaire. Les n°1 breakent d’entrée, mais comme dans le premier acte, elles voient Triay et Brea debreak à 4/2, profitant d’un passage à vide de leurs adversaires. À partir de là, la dynamique est clairement du côté des numéro 2.
Gemma Triay domine complètement les échanges, que ce soit en transition ou à la volée, et met Ariana en grande difficulté dans la diagonale. Paula Josemaría, elle aussi, commence à multiplier les fautes inhabituelles, et les leaders du classement craquent à nouveau mentalement. Triay et Brea enchaînent quatre jeux de suite pour conclure sur un nouveau 6/4.

Un tournant dans la course au trône mondial ?
Cette défaite est lourde de conséquences pour Sánchez et Josemaría, qui défendaient leur titre à Doha et les 2.000 points associés. C’est aussi la première fois qu’elles perdent deux finales de Major consécutives, après leur revers au Mexico Major fin 2024. Elles n’ont plus remporté de tournoi outdoor depuis le Paris Major en octobre dernier.
De leur côté, Gemma Triay et Delfina Brea signent un quatrième titre consécutif après Gijón, Cancún et Miami. Elles remportent ensemble leur premier Major, une grande première aussi pour Delfi, qui devient la première joueuse non espagnole à gagner un Major Premier Padel.
Gemma Triay, déjà titrée avec Ortega et Fernández, devient quant à elle la seule joueuse à avoir remporté un Major avec trois partenaires différentes.
Les deux joueuses confirment leur montée en puissance et surtout leur ascendant mental sur les n°1, avec un troisième succès en trois confrontations cette saison. Le duel pour le trône est plus ouvert que jamais, et la lutte reprendra dès la semaine prochaine à Bruxelles, pour un nouveau P2 décisif dans la course au classement.
J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !
























































































Pro Padel League et World Padel League : la fin est-elle annoncée ?
Entre repos et préparation, comment les joueurs abordent la pré-saison ?
Casa Padel : le club de padel indoor de 12 pistes au cœur du projet global de l’hippodrome de Maisons-Laffitte
Playtomic fait de la France une priorité et s’appuie sur Casa Padel
Salazar : “je n’ai pas encore de partenaire pour 2026”
Judit “padelwithjud” : quand l’influence sert la croissance du padel
Lebrón / Augsburger, piste rapide / piste lente, l’envers du décor : l’analyse de Tonet Sans
Lancement du complexe Padel Arena Saint-Aubin-sur-Gaillon
La France accueillera deux FIP Promises en 2026
Hexagon World Series : le coup de force de la FIP face aux circuits par équipes existants
L’Association Européenne des Clubs de Padel célèbre ses 10 ans
Les nouveaux classements FIP après les Barcelona Finals : le dernier ranking de la saison
Le nouveau top 10 mondial masculin suite au mercato
Squashbad33/Padel33 : quinze ans de développement et une nouvelle phase d’expansion
À vendre : un club de padel de 2000 m² clé en main au cœur de la Costa Brava
1,5 milliard d’euros : dans l’économie du tennis, quel est le poids réel du padel ?
Le padel s’invite sous le sapin : quand les jouets pour enfants suivent l’essor du sport
Et si le cadeau de Noël le plus original était… un coach Premier Padel rien que pour vous ?
Padel : un sport passionnant, mais pas sans risques
Mollet, coude, épaule : où le padel fait le plus mal
La FIP, du wagon suiveur au wagon de tête : vraie vision ou coup de force ?
La vibora décomposée : transfert, plan de frappe et sensations
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi le lob excentré est une opportunité à exploiter même si…
Les gauchers sur le circuit : une dynamique de plus en plus agressive chez les hommes
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Règle du service au padel : où doivent se placer les 4 joueurs ?
La recomposition d’une paire suite à un forfait : mode d’emploi
P250 ou P500 : pourquoi les règles de gestion diffèrent-elles ?
Prévenir les blessures au padel : les cinq piliers indispensables
Le Mexico Major relance le débat : une saison trop longue ? Des P2 qui ne doivent plus être quasi obligatoires ?
La French Touch Academy mise sur un calendrier étoffé de stages padel en 2026