Au lendemain des Championnats de France de padel Interclubs 2025 au 4PADEL Strasbourg, premier constat : quel succès !
Tant sur le plan de l’organisation que de l’état d’esprit général, ces interclubs séduisent énormément. Les clubs et joueurs s’investissent pleinement, et comme expliqué précédemment, le travail de la FFT dans la mise en place des principales compétitions élite en France portent ses fruits.
Le niveau a encore monté d’un cran, avec deux finales dames et messieurs qui se sont terminées au match décisif. Lorsque le scénario s’y prête et que le suspense est au rendez-vous, cela offre un spectacle exceptionnel.
Côté dames, My Center Palavas réalise le doublé ! Sur trois éditions, le club a remporté les deux dernières. Malheureux finaliste, le Stade Toulousain espérait pourtant prendre sa revanche. Sur le papier, l’écart semblait plus réduit que l’an dernier, notamment en raison de l’absence d’Aranzazu Osoro alias Zazu (18ᵉ joueuse mondiale) au sein de l’équipe de Palavas tout au long du week-end. Le Stade Toulousain n’a pas été loin de créer la surprise, notamment lors du second match, mais Louise Bahurel a su faire la différence face à Lucile Pothier et Charlotte Soubrié, qui peuvent nourrir des regrets. Derrière, Palavas était trop solide pour flancher face aux Toulousaines, courageuses mais irrégulières. La force de Palavas réside dans ses trois paires homogènes et solides. De son côté, le Stade Toulousain (Casas Padel Toulouse) manquait peut-être d’une joueuse supplémentaire pour espérer équilibrer les débats lors du troisième match.
Côté messieurs, Sète Padel Club s’impose au bout du suspense face au Big Padel, qui comptait pas moins de six joueurs membres de la JET Academy. Après avoir survécu à la partie la plus relevée du tableau, Big Padel était parvenu à se hisser en finale et a bien failli aller au bout. Tout s’est joué dans le troisième set du match décisif, offrant un spectacle haletant pour les spectateurs présents et ceux qui suivaient le direct.
Certains estiment qu’il y a trop de joueurs étrangers dans certaines équipes. Mais n’est-ce pas justement ce qui fait la richesse des interclubs ? Permettre la rencontre entre différents styles de jeu et offrir des oppositions de haut niveau ? Le niveau général a été remarquable, et cela a également été l’occasion de voir des joueurs comme Maxime Joris évoluer aux côtés et face à des joueurs espagnols, une expérience précieuse pour son développement.
Par ailleurs, la FFT ne peut pas intervenir sur la question des joueurs étrangers puisque la France fait partie de l’espace Schengen. Dans ce cadre, il est impossible de limiter ou d’interdire la présence de joueurs européens au sein des équipes. Les clubs sont donc libres de composer leurs équipes comme ils le souhaitent.
Ces interclubs viennent clôturer un mois de janvier très chargé en compétitions, avec notamment le P2000 de La Rochelle, le FIP Bronze Mondeville Caen, sans oublier les nombreux P1000 qui connaissent un regain d’intérêt.
Un début d’année prometteur pour la suite de 2025, avec un record de tournois internationaux en France et de nombreuses compétitions nationales à venir.

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.