À 21 ans, le jeune Argentin Joaquín Mazzeo disputait son premier tournoi en France à Beausoleil pour le A1 Padel France Open. Installé à Valencia, le jeune argentin continue de batailler dur pour se faire une place dans le monde professionnel, quitte à faire quelques sacrifices.

Argentin de naissance, l’Espagne comme terre d’apprentissage

Je suis d’Argentine, mais très petit je suis arrivé en Espagne et actuellement je m’entraîne à Valencia. Avec Jorge Ferro (son coéquipier) on s’entraîne ensemble depuis toujours. Tous les jours nous sommes à la Bellmont Padel Academy. On fait tout là-bas, le physique et les entraînements.

Joaquin Mazzeo y Jorge Ferre

Être professionnel c’est faire beaucoup de sacrifices

Quand on arrive en fin de semaine et que tu peux sortir entre amis, tu dois être aux tournois ou voyager. Tu ne vois pas beaucoup ta famille. Le mois dernier je ne suis resté à la maison qu’une semaine. Être professionnel, c’est faire beaucoup de sacrifices.

J’ai commencé les tournois sur ce circuit il y a environ deux ou trois ans, mentalement je tiens le choc mais physiquement, il arrive que ce soit compliqué. Par exemple, pour ce tournoi, on est venu de Valencia en voiture et c’était 12 heures de route. C’est un grand trajet et ça nous a beaucoup fatigués.

Cette année, c’est le bon moment pour étudier, à partir de septembre j’aimerais pouvoir reprendre mes études.

Le A1 Padel mise beaucoup sur les jeunes

Quand je pars pour des étapes du circuit, les routines se ressemblent. Ça diffère selon que je prends la voiture ou l’avion. Dans l’idéal, je prépare toutes mes affaires à l’avance.

Ce que j’aime dans ce circuit – et c’est souvent ce que les gens ne voient pas – c’est la manière dont on nous traite. Tout ce que nous voulons, nous l’avons, les organisateurs sont à notre disposition. Ce circuit mise beaucoup sur les jeunes, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, que ce soit pour les hôtels, les repas, on est vraiment content de l’organisation des étapes.

Ce qui est le plus difficile, c’est de connaître nos rivaux. Il y a beaucoup de joueurs qui jouent sur le circuit, ils viennent d’un peu partout mais la plupart d’Amérique du Sud et on ne les connaît pas beaucoup.

Joaquin Mazzeo

Une bonne entente dans les coulisses

Les joueurs qui viennent d’Europe on se connaît quasiment tous, il y a une bonne ambiance. Il y a un petit peu de rivalité mais on s’aide beaucoup et on s’entend très bien.  

Après avoir réalisé une pre-previa parfaite aux côtés de Jorge Ferre, son partenaire espagnol, ils se sont finalement inclinés ce matin aux previas 7/5 6/0 contre la paire espagnole Batista/Campos (TS30).

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Vincent Gallié

Fan d’ovalie, de ballon rond mais aussi de sport de raquette, il a été piqué par le padel lors de son adolescence en Galice. Aussi à l’aise devant la caméra que derrière un micro, Vince saura apporter sa vision et son expertise de passionné de la petite balle jaune.