Pour leur entrée en lice au Bordeaux P2, Léa Godallier et l’Espagnole Laura Luján Rodríguez, bénéficiaires d’une wild card, affrontaient une paire redoutable : Beatriz Caldera Sánchez et Carmen Goenaga García, toutes deux membres du top 20 mondial. Un sacré défi pour la paire franco-espagnole… qu’elles ont relevé avec panache, surtout dans un premier set très accroché, avant de céder 7/6(6) 6/1.
Le début de rencontre est ultra équilibré. Aucune des deux équipes ne parvient à trouver de failles au retour, ce qui permet à chacune de tenir ses mises en jeu sans trembler. Godallier et Luján font la différence à la volée, tandis que leurs adversaires s’illustrent sur leurs engagements avec un jeu plus vertical et puissant, notamment en smash.
À 5/5, les choses s’emballent : Godallier et Luján intensifient la pression, se procurent des balles de break, mais ne parviennent pas à les convertir. On file donc vers un tie-break, tendu, tendu… Et c’est là que les Espagnoles montrent toute leur solidité mentale, avec moins de fautes directes, pour l’emporter 8-6.
Le deuxième set bascule plus rapidement. Les efforts fournis dans le premier acte laissent des traces : la lucidité diminue, les fautes s’accumulent côté franco-espagnol (14 contre 9 dans le set), et la paire Goenaga / Caldera accélère. Plus régulières, plus efficaces dans les moments clés (3 balles de break converties sur 3), elles prennent le large.
Goenaga, très en jambes, multiplie les “rulos” et smashs gagnants, tandis que Caldera assure. Résultat : un 6/1 en 26 minutes, qui clôt une partie de 1h25 au total.

Malgré la défaite, Léa Godallier et Laura Luján ont montré qu’elles pouvaient bousculer des paires du top 20, surtout dans un premier set de haut niveau, où elles ont su créer des opportunités. Comme souvent face à ces joueuses aguerries, la différence se fait dans les moments importants, mais du positif est à retenir de cette partie.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !