On pensait que les tournois P25 de padel servaient surtout à transpirer entre copains un dimanche matin… Grâce à Andy Delort, ils viennent de gagner leurs lettres de noblesse… et un bon paquet de clics sur les réseaux.
Car oui, le guerrier moustachu – censé ronger son frein et se reposer à la maison avant de revenir sur les terrains de foot du Montpellier Hérault – a signé au final un come-back sensationnel… sur les pistes de padel. Et pas pour taper la balle mollement. Non, monsieur est allé gagner un tournoi au Tennis Padel Club de la Vière. Les autres joueurs ? Un peu surpris de se faire sortir par un avant-centre de Ligue 1 “malade”, mais bon, le padel, ce n’est pas encore aux JO.
Convalescent… mais très en forme sur les volées
Pendant que Montpellier glisse tranquillement vers la Ligue 2, certains cadres ont visiblement trouvé le bon plan pour évacuer la pression : se refaire une santé au padel.
Le coach Zoumana Camara avait pourtant été clair en conférence de presse : Delort est incertain, il a été malade en début de semaine.”il n’est pas sorti s’entraîner pendant deux jours”. Hm… Malade ? Peut-être. Mais avec une raquette en main et un short bien ajusté, on a connu des malades qui avaient l’air moins fringants.
Selon Z. Camara en conf avant Angers : B. Omeragic, qui a retrouvé le groupe en début de semaine, est apte, comme E. Tchato. A. Delort lui est incertain. Malade en début de semaine, "il n'est pas sorti s'entraîner pdt 2 jours", sûrement trop juste dit le nouveau coach #teamMHSC pic.twitter.com/cocBhsPdhO
— Tiffany Henne (@TiffanyHenne) April 11, 2025
C’est la journaliste Tiffany Henne qui a vendu la mèche, en partageant la perf’ du jour : Andy Delort, champion du P25 ! Alors évidemment, ce n’est pas Roland-Garros, mais ça fait tâche quand ton club se noie en Ligue 1 et que tu es censé récupérer au chaud, sous une couverture avec un grog.
Un vestiaire qui fait parler… mais pas sur le terrain
Déjà que Téji Savanier s’était récemment illustré en parlant de son salaire en pleine Coupe de France (façon “Confidences sur canapé”), il ne manquait plus qu’un Delort en moonwalk sur les pistes de padel pour enflammer les réseaux.
Résultat : les supporters montpelliérains sont plus proches de la crise de nerfs que de la ola. L’équipe est lanterne rouge, les jeunes sont livrés à eux-mêmes, et les “anciens” semblent avoir décroché du plan de sauvetage.

Et Monfils dans tout ça ?
Ce n’est pas la première fois qu’un sportif censé “se reposer” trouve refuge sur les pistes de padel. Souvenez-vous de Gaël Monfils, en février 2017. Pendant que l’équipe de France de tennis affrontait le Japon en Coupe Davis, le Parisien, lui, s’offrait une virée du côté de Padel Central à Lyon. En binôme avec Robin Haziza, il file jusqu’en demi-finale de l’Open de Lyon de padel, tout en étant… officiellement écarté de la sélection.
À l’époque, Yannick Noah avait réagi avec humour :
“Qu’il s’éclate, mais qu’il ne se blesse pas.”
Un vœu exaucé. Enfin, presque : Monfils et Haziza frôleront l’accident sérieux pendant le tournoi. Le parallèle avec Delort est trop tentant même si évidemment l’affaire est bien différente. Dans la lutte pour le maintien, ce n’est pas forcément un smash bandeja qui sauvera Montpellier.
Monfils tapait des bandejas pendant la Coupe Davis, Delort distribue des volées en pleine course au maintien.
Le padel, nouvelle thérapie de star ou échappatoire de luxe pour sportifs en mal de compétition ?
Une chose est sûre : les tournois amateurs risquent d’être bien plus scrutés que certains matchs de Ligue 1.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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