Sur le stream VeinteDiez, Seba Nerone n’a pas mâché ses mots. L’ancien numéro 1 mondial a vidé son sac face aux critiques de plus en plus fréquentes contre Federico Chingotto, partenaire actuel de Alejandro Galán. Lassé par le manque de reconnaissance du travail du joueur argentin, Nerone a pris la parole une bonne dose de colère.

Une régularité sous-estimée

« Ça me met de mauvaise humeur, je change de sujet ou j’éteins quand je vois ce qu’on écrit sur Chingotto. On ne le valorise pas comme on devrait », déplore Seba, visiblement touché par le traitement réservé à son compatriote. Pour l’ex-joueur, c’est une incompréhension totale : « On parle d’un mec qui ne sort jamais en quarts ou demies, qui reste solide contre les meilleurs, et on lui tombe dessus ? Mais vous vous rendez compte de ce que c’est, d’être là, chaque semaine, face à un gaucher de deux mètres qui fracasse tout le circuit ? »

Un vécu personnel comme point de comparaison

Si Seba se permet cette sortie, c’est aussi parce qu’il sait de quoi il parle : « Je te parle depuis l’amertume d’avoir longtemps été numéro 2, d’avoir combattu avec des partenaires différents contre une paire qui paraissait intouchable. Je me mets à la place de Chingotto, et voir comment on le dénigre, ça me rend malade. »

L’incertitude du changement

Nerone va même plus loin en remettant en question l’idée que Galán ferait forcément mieux avec un autre partenaire. « Personne ne peut garantir que le changement sera bénéfique. Et même si Cardona tape fort ou que Yanguas est plus grand, qu’en est-il de la régularité de Chingotto ? De son intelligence de jeu, de sa combativité ? Ça, personne ne le prend en compte. »

Un appel à plus de respect

Pour conclure, Seba balance une phrase qui résume tout : « T’as aucune idée de ce que c’est que d’être là-dedans, face à ces monstres. Et c’est Chingotto qu’on traite de “voleur” ? »

Avec cette prise de parole aussi crue que sincère, Nerone rappelle que derrière les statistiques et les highlights, il y a un joueur qui se bat chaque jour, qui fait les efforts de l’ombre, et qui mérite bien plus que les critiques faciles des réseaux.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !