Plus de 16 156 spectateurs au Parque Roca, un record d’affluence jamais atteint auparavant. Une ambiance électrique dès les quarts de finale. Et des tribunes entièrement acquises à la cause du padel. Le Buenos Aires P1 a une nouvelle fois prouvé que l’Argentine est une terre de padel comme nulle autre.
Cette ferveur, les joueurs l’ont ressentie de bout en bout, à commencer par les Argentins, évidemment ovationnés à chaque point. Mais aussi des figures comme Paquito Navarro, adoré du public malgré ses racines espagnoles.
Le joueur andalou n’a pas mâché ses mots à la fin du tournoi. Sur les réseaux, il a lancé un message aussi direct qu’ironique à l’attention des organisateurs :
“Bonjour Premier Padel. J’exige un autre tournoi en Argentine ou ça va chauffer.”
Un coup de pression ironique mais assumé, repris en boucle sur les réseaux, et soutenu par bon nombre de fans comme de joueurs du circuit. Car au-delà du spectacle, c’est tout un pays qui vibre pour ce sport.
L’Argentine, avec énormément de joueurs et joueuses dans le top 100 FIP, est une puissance incontournable du padel mondial. Un seul tournoi par an dans un tel contexte ? La question mérite d’être posée.
Avec un tel succès populaire et une telle implication locale, difficile de ne pas donner raison à Paquito. La balle est dans le camp de Premier Padel.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !