Toujours apprécié pour sa bonne humeur et son authenticité, Momo González est l’un des visages les plus attachants du circuit Premier Padel. Accompagné cette saison par Jon Sanz, l’Andalou enchaîne les bons résultats avec deux quarts de finale consécutifs. Avant de défier Coki Nieto et Mike Yanguas à Doha, Momo s’est confié sans filtre au micro de La Chiquita Padel.

“Ce n’était pas un match de padel”

Dans des conditions venteuses extrêmes, Momo et Jon ont franchi les huitièmes en battant Patiniotis et Gala. Mais pour lui, ce match n’a rien d’une référence :

“Il n’y avait ni bonnes, ni mauvaises sensations. Ce qu’on a vécu, ce n’était pas du padel. Il y avait un véritable vent de folie. Il fallait juste s’adapter et survivre.”

Le binôme a misé sur la patience et la lucidité pour éviter de perdre les nerfs :

“On a géré en se disant qu’il ne fallait pas s’énerver. On voulait juste remettre une balle de plus de l’autre côté.”

Une nouvelle aventure avec Jon Sanz

Après un bon passage avec Edu Alonso, Momo a choisi de tenter un nouveau projet :

“Avec Edu, on avait trouvé un bon schéma de jeu, mais il nous manquait peut-être ce petit plus pour battre les tops. Jon peut m’apporter ce qu’il me manquait. Ce n’était pas facile d’annoncer ça à Edu, mais je garde un grand ami.”

Malgré une pression ressentie sur les Majors, Momo estime que son duo est en progression :

“On a bien commencé l’année. À Miami, les quarts nous ont libérés. Si on continue, on peut viser encore plus haut.”

“Le padel a besoin de plus de tournois indoor”

Momo ne cache pas sa frustration sur les conditions climatiques :

“Je suis à 100 % pour les tournois indoor, surtout pour les Majors. Le padel, c’est de la précision. Le vent et le soleil nuisent trop au niveau de jeu.”

Et sur la fameuse question du point en or ?

“Personnellement, je préfère l’avantage. Mais je comprends que le point en or soit plus spectaculaire pour le public.”

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !