En marge du P1000 féminin organisé au Big Padel Bordeaux ce weekend, Padel Magazine a rencontré Marianne Vandaele, qui inaugure ses fonctions de chargée du développement du padel féminin à la FFT.

Padel Magazine :  En quoi consiste ce nouveau poste que tu occupes au sein de la FFT ?  

Marianne Vandaele : « Avec cette nouvelle casquette, je suis chargée du développement du padel féminin dans sa globalité. Que ce soit en loisir, en compétition, pour les jeunes ou pour les adultes. Le but, c’est que la pratique féminine se développe dans toute la France et dans tous ses aspects. Dans la cellule c’est bien qu’il y ait une parité hommes-femmes. Il y a une équité avec deux femmes et deux hommes et on souhaite que la pratique du padel soit à l’image de cette cellule. »

Padel Magazine : On imagine alors que l’initiative du Big Padel de réaliser un P1000 uniquement féminin demande à être reproduite ?

Marianne Vandaele : « Si on parle de la compétition, je trouve que c’était un tournoi vraiment enrichissant et intéressant pour le padel féminin. Les femmes étaient mises en avant et cet événement était pleinement consacré à elles. En général, lorsqu’il y a un tournoi dames et messieurs en même temps, les hommes sont davantage exposés que les femmes.

Au Big Padel on a vraiment été chouchoutées du vendredi jusqu’au dimanche et on rentre toutes ravies de cette expérience. On ne peut que demander d’autres tournois comme celui-là. » 

Padel Magazine : Dans cette mission, quelles sont les pistes de travail ? 

Marianne Vandaele : « Ma mission a commencé en janvier et pour l’instant, on est en train de faire un état des lieux de la situation actuelle sur le padel. On essaie de se rapprocher le plus possible du terrain et de voir comment ça se passe dans les clubs et dans les ligues au niveau du padel féminin. L’idée, c’est aussi de connaître les attentes des femmes. Le but c’est de les amener sur les pistes, de leur faire découvrir la pratique, et après on sait que la magie va opérer toute seule ! »

Padel Magazine : En tant que joueuse as-tu des idées pour essayer d’attirer plus de compétitrices ? 

Marianne Vandaele : « On se dit que si plus femmes découvrent la pratique et qui vont jouer en loisir, cela se transformera automatiquement en une augmentation du nombre de compétitrices. Notre but c’est de faire découvrir ce sport et ça passe par le terrain. On est en train de finaliser l’état des lieux et on va essayer de mettre certaines actions en place le plus rapidement possible. »

Padel Magazine : Pourquoi as-tu décidé d’accepter cette mission au sein de la fédération ?

Marianne Vandaele : « Depuis 3-4 ans, je suis vraiment intéressée par le padel féminin. J’ai eu un déclic le jour où j’ai mis ma mère sur un terrain de padel et j’ai compris qu’il se passait un truc pour les femmes. C’est un sport vraiment accessible à tous. Je suis persuadée que même une femme peu sportive est capable de s’amuser dès la première partie, dès la première heure de padel. C’est à ce moment-là que me suis dit : “Ok, il y a quelque chose qu’il faut vraiment creuser, il faut vraiment aider ce sport à émerger en France.” Il faut arriver à trouver un équilibre, pour se rapprocher de ce que l’on peut voir en Espagne. »

Thomas Jay

Après avoir été bercé par le tennis pendant près de 15 ans, je suis devenu fan absolu de son cousin, le padel. Depuis bientôt un an, c’est avec une autre raquette que je poursuis la petite balle jaune mais avec autant de passion ! Basé à Lyon, j’entends vous faire connaître davantage le padel dans la région et au niveau national.