Carla Touly dresse un bilan de son année 2024 marquée par des tournois intenses et des défis face aux meilleures joueuses du circuit. Entre victoires significatives et moments difficiles comme son abandon à Roland-Garros, elle partage ses ambitions pour 2025, avec l’objectif de se confronter aux plus grandes paires du padel mondial.
Un bilan d’une année intense et parfois un peu frustrante
L’année 2024 a été extrêmement chargée pour Carla Touly : « On vient d’enchaîner 7 semaines sans pause, une année intense de tournois et de voyages à travers le monde. » En termes de résultats, elle reconnaît une certaine frustration avant les deux derniers tournois : « J’étais un peu déçue parce que plusieurs fois, je suis passée tout près de battre de bonnes paires. J’ai perdu beaucoup de matchs en trois sets, souvent à l’arraché. Mais sur les derniers tournois, on a réussi à concrétiser avec ma partenaire. »
Elle relativise cependant cette progression : « C’est ma deuxième année sur le circuit, je ne peux pas m’attendre à battre des paires du top dès maintenant. Mais comme je ne suis pas très patiente, j’aimerais que tout arrive tout de suite. » Elle conclut sur une note d’espoir pour 2025 : « J’espère que l’année prochaine, je réussirai à remporter ces matchs serrés et à faire tourner les 6-4 au troisième set en ma faveur. »
Une expérience précieuse face aux meilleures
Carla Touly insiste sur l’importance de jouer régulièrement contre des joueuses mieux classées : « C’était souvent des premières fois : première fois contre une top 60, une top 50… Et c’est difficile de gagner dès le début. Mais plus d’expérience à ce niveau et plus d’entraînements avec des joueuses de haut niveau devraient m’aider. » Elle se dit prête à travailler dur pour faire basculer ces matchs en sa faveur.
Le moment le plus compliqué et le meilleur de 2024
Le souvenir le plus difficile de 2024 reste son abandon à Roland-Garros : « C’était la première fois de ma vie que j’abandonnais, que ce soit au tennis ou au padel. Le faire en France, à Paris, sur le Court Central, c’était horrible. Mais je suis fière de m’être relevée. »
Quant au meilleur moment, elle évoque sa qualification au P1 de Milan : « C’est la première fois que je me qualifie en P1. Hier, on a décroché cette qualif en battant la tête de série numéro 1 des qualifications. Après tous les efforts des 30 derniers jours, on le méritait vraiment. »

Une collaboration enrichissante avec Ana Dominguez
Carla explique les défis liés au changement fréquent de partenaires : « Cette année, avec Jessica Ginier, ma partenaire principale, c’était parfois compliqué car elle ne pouvait pas voyager beaucoup. J’ai dû m’adapter à différentes partenaires, ce qui n’était pas facile. »
Elle souligne l’importance d’avoir pu enchaîner plusieurs tournois avec Ana en fin d’année : « Pouvoir jouer 4-5 tournois d’affilée avec la même personne, ça change tout. On a eu de bons et de moins bons résultats, mais c’était un soulagement. Pour l’année prochaine, rien n’est décidé, mais on pourrait continuer ponctuellement ensemble. »
Objectifs pour 2025
Carla reste ambitieuse pour l’année à venir : « Mon objectif n’a jamais été un classement précis, mais de jouer les plus gros tournois. J’aimerais m’assurer une place directe dans les tableaux principaux pour affronter les meilleures et gagner en expérience. »
Elle rêve aussi de rencontrer les plus grandes paires du circuit : « Jouer contre Delfi et Bea, ou Gemma et Ale, serait incroyable. Bien sûr, j’aimerais les battre, mais juste les jouer serait déjà un grand pas. »
Un concours de Noël à ne pas manquer !
Pour finir, Carla annonce un projet festif : « Avec Julien Seurin, on organise un gros concours de Noël sur Instagram. Plus de 2 000 ou 3 000 euros de lots sont à gagner, incluant des nuits d’hôtel et d’autres surprises. Suivez-nous pour tenter votre chance ! »
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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