Dans une interview accordée à VeinteDiez, Coki Nieto a livré une analyse franche sur la hiérarchie actuelle du padel mondial. Avec son partenaire Mike Yanguas, l’Espagnol a atteint dix demi-finales cette saison, sans jamais parvenir à franchir ce cap face aux deux monstres du circuit : Tapia / Coello et Galán / Chingotto.

“Les deux premières paires sont au-dessus”

Le Madrilène ne cache pas son admiration pour la constance de ces duos :

“Les deux premières paires sont au-dessus des autres. Leur régularité, le fait d’arriver chaque week-end jusqu’au dimanche… je ne sais pas comment ils tiennent.”

Conscient de la difficulté d’aller chercher ces références, Nieto reste lucide :

“Si on fait un très bon match, on peut leur tenir tête, voire gagner. Mais tout dépend du jour qu’ils ont. Si eux jouent bien et nous aussi, honnêtement, c’est très compliqué de les battre.”

Dix demi-finales, zéro finale

Avec dix présences dans le dernier carré, Coki Nieto et Mike Yanguas font preuve d’une régularité impressionnante, mais le mur des demi-finales semble encore infranchissable.
Ils ont parfois flirté avec l’exploit, comme lors du Málaga P1, où ils avaient poussé Galán et Chingotto dans leurs retranchements, passant tout près d’un énorme coup.
Mais à d’autres moments, la marche a paru bien trop haute à l’image du Paris Major, où ils avaient été balayés en moins d’une heure par ces mêmes Galán et Chingotto.

Un cap mental et tactique à franchir

Cette constance sans concrétisation illustre toute la difficulté de rivaliser avec les deux duos dominants du padel mondial. Nieto et Yanguas font partie de ces paires solides, capables de gêner tout le monde, mais qui peinent encore à transformer leurs performances en victoires majeures.
Un constat que Coki Nieto assume avec lucidité, bien décidé à continuer à progresser pour, enfin, passer ce cap symbolique des demi-finales.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !