Alors qu’il vit désormais sa retraite sportive depuis les coulisses du padel mondial, Fernando Belasteguín n’en reste pas moins une voix influente. Dans une récente interview accordée à Veinte Diez, la légende argentine a livré une analyse admirative et lucide du début de saison d’Alejandro Galán, son ancien rival et aujourd’hui numéro 2 mondial aux côtés de Federico Chingotto.
D’entrée, le “Boss” n’a pas mâché ses mots :
« Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu quelqu’un voler au-dessus de son partenaire comme Galán l’a fait lors des cinq premiers tournois avec Chingotto. »
Une formule marquante qui résume parfaitement l’impact visuel et l’intensité du joueur madrilène sur le terrain. Si Galán impressionne par sa couverture de terrain, Belasteguín insiste sur l’aspect mental derrière cette explosion physique :
« Maintenir ce niveau n’est pas une question physique, car Ale a 29 ans et peut le tenir pendant trois heures. C’est mental. Le physique découle du mental. »
Face à Coello et Tapia, l’obstacle est plus stratégique que technique. Selon Bela, Galán donne énormément face à la paire numéro 1, mais les efforts peuvent être vains à cause de leur capacité à écourter les échanges :
« Les matchs contre Agus et Arturo créent une barrière mentale. Galán fait un énorme effort, mais ces deux-là peuvent terminer les points en deux frappes. Sur une saison entière, cela use mentalement. »
Enfin, Fernando met en lumière l’instinct du joueur, sa capacité à lire les signaux adverses, un talent qui le rapproche des plus grands :
« Galán est intelligent. Il sent le jeu. Moi, sur le terrain, j’observais tout : le regard, la démarche de l’adversaire. Galán, aujourd’hui, a une telle confiance qu’il est largement au-dessus des autres. Seuls Agus et Arturo peuvent vraiment l’inquiéter. »
Une déclaration forte, qui confirme ce que beaucoup pensent : en 2025, Alejandro Galán est peut-être à son sommet.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !