À seulement 23 ans, Bea González est devenue bien plus qu’une simple joueuse de padel : elle est une star mondiale, une figure emblématique du circuit féminin et surtout, une des joueuses les plus populaire auprès du public.
Et ce phénomène se confirme semaine après semaine, peu importe le pays dans lequel elle joue. Mais cette semaine à Málaga, chez elle, l’Andalouse profite d’un soutien encore plus spécial.
« Les gens me demandent si je reçois beaucoup d’amour à Málaga, mais je pense que les gens m’aiment dans le monde entier, et je ne comprends pas pourquoi. Je leur suis extrêmement reconnaissante, mais parfois je ne comprends pas. »

Une popularité mondiale
Avec près de 400 000 abonnés sur Instagram, Bea González est largement en tête des joueuses les plus suivies. Son authenticité, sa proximité avec les fans, sa manière spontanée d’être sur et en dehors du terrain en font une athlète à part.
« C’est peut-être à cause de ma spontanéité, je ne sais pas si c’est une bonne chose ou non, mais les gens aiment voir des joueurs accessibles, et je pense que ça se ressent beaucoup. »
Elle raconte même avoir rencontré au Chili une fan qui lui ressemblait énormément ou encore vu des dizaines de pancartes à son nom en Argentine. Mais au-delà des followers et des pancartes, c’est le lien émotionnel avec le public qui marque la joueuse espagnole.
« Plus que les résultats, ce que je garderai avec moi, c’est l’amour des gens. »
Une vétérane à 23 ans
Avant l’éclosion des jeunes pépites comme Claudia Fernández, Andrea Ustero ou Martina Calvo, c’était elle la “niña maravilla” du padel. Elle rappelle qu’elle était déjà une star à 18 ans et qu’à 23, elle fait presque figure d’ancienne :
« Il y a beaucoup de mauvais moments, mais les bons, même s’ils sont moins nombreux, compensent tout. Le monde du sport est souvent très injuste, mais si on continue, c’est que les bons moments en valent vraiment la peine. »

Elle livre également un message fort à la jeunesse, et en particulier à Martina Calvo, en pleine explosion :
« Je lui dirais ce qu’on m’a dit à moi à l’époque : qu’elle profite à fond. C’est peut-être une phrase toute faite, mais c’est la vérité. En réalité, c’est ce que nous devons tous faire, que l’on ait 15 ou 40 ans, il faut profiter de la compétition. »

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !