Actuelle numéro 1 mondiale aux côtés de Paula Josemaría, Ariana Sánchez a accordé une longue interview à Marca. L’occasion pour la joueuse de Reus de revenir sur son début de saison 2025, sa carrière, et ses ambitions pour l’avenir.

Un début de saison solide malgré les critiques

Avec désormais deux titres remportés en 2025, dont le tout récent Brussels P2 hier contre Gemma Triay et Delfi Brea (6/2 6/4), Ariana Sánchez considère que son début d’année est positif : « Nous aimerions gagner tous les tournois, mais c’est difficile. Chaque année, certains doutent de nous. Cela fait partie du jeu, mais nous restons ambitieuses. »

Cette victoire au Brussels P2 est particulièrement significative : elle met fin à une série de trois défaites consécutives contre la paire Triay / Brea, et démontre que le travail de l’équipe Sánchez / Josemaría porte ses fruits.

Une bataille féroce pour conserver le trône

Sánchez évoque avec beaucoup de lucidité la difficulté de rester au sommet : « Garder le numéro 1 est encore plus dur que de l’atteindre. Chaque année, de nouvelles paires se forment avec l’objectif de nous battre. Nous devons sans cesse évoluer. »

En particulier, elle souligne le défi que représente son duel croisé avec Gemma Triay, une adversaire qu’elle affronte depuis ses débuts professionnels : « Gemma m’a fait grandir en tant que joueuse. C’est toujours une bataille incroyable. »

Une saison marquée par l’importance des grands tournois

Consciente de l’importance des Majors et des P1, Ariana explique que ces compétitions sont préparées « avec un soin particulier dans le calendrier », soulignant la pression supplémentaire qu’elles génèrent. Mais cette pression nourrit aussi sa motivation : « Quand on est numéro 1, tout le monde veut nous battre. Cela oblige à être parfaite au quotidien. »

Un regard tourné vers l’avenir du padel féminin

Témoin de l’évolution fulgurante du padel féminin, Ariana se réjouit des progrès : « Aujourd’hui, même les joueuses hors Top 10 peuvent vivre du padel. C’est formidable pour l’avenir du sport. »

Son rêve ultime ? Voir le padel devenir olympique. « J’espère pouvoir participer aux Jeux, même si l’âge risque d’être un facteur. Le padel mérite cette reconnaissance mondiale. »

Une compétitrice dans l’âme

Malgré déjà neuf ans d’expérience au plus haut niveau, Ariana garde intacte sa soif de victoire : « Avec Paula, nous avons toujours faim de titres. Nous voulons continuer à écrire l’histoire. »

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !