Alors que la troisième édition du Greenweez Paris Major se tiendra du 28 septembre au 6 octobre au stade Roland-Garros et que la deuxième édition des Internationaux de France Paris Squash se déroulera, elle, du 15 au 21 septembre au Cirque d’hiver, organisons un match imaginaire entre ces deux disciplines dont les passerelles sont évidentes…

Qui gagnera la partie ?

Le jeu

L’un vient du Mexique, l’autre de l’Angleterre.

L’un se joue sur une aire de jeu de 6,40m x 9,75m entourée de 4 parois, vitrées ou pas, l’un sur un terrain de 10 m x 20 m, séparé par un filet, entouré de parois vitrées et grillagées : le padel et le squash sont deux sports de raquette avec quelques similitudes.

Les trajectoires de balle sont, elles aussi, assez voisines, ce qui rend la pratique du padel accessible pour un joueur de squash et vice-versa. Un joueur de tennis, lui, va devoir bouleverser ses repères en incluant les murs dans son jeu.

Les amateurs de volée seront largement servis au padel, mais aussi au squash ou la volée est un des fondements tactiques.

Pour les coups offensifs, les deux sports en ont à profusion, avec des appellations hispaniques pour le padel et britannique pour le squash. La vibora, la bandeja, ou encore la chiquita d’un côté et le nick, le boast ou le kill côté squash.

La frappe au-dessus du filet et vers le bas, désorienteront les joueurs de squash, et de ne pas avoir de coéquipier pour couvrir le terrain, mettront dans l’embarras les padelistes.

Les bienfaits pour la santé

Côté bienfaits physiques, déclarons tout de suite un match nul !

En effet, une étude du British Journal of Sports Medicine parue en 2016 a montré que la pratique régulière d’un sport de raquette, quel qu’il soit, réduit presque de moitié le risque de mourir.

Il est unanimement admis que le squash est le sport le plus cardio et par conséquent, le plus physique, bien que les échanges au padel puissent aussi être aussi longs et intenses, mais les joueurs se répartissent les efforts… Un joueur de padel aura cependant maille à partir avec l’endurance et la vivacité d’un joueur de squash. Le match s’annonce donc passionnant !

Tous deux sports d’intensité avec des échanges rapides et intenses nécessitant une concentration élevée pour appréhender la trajectoire des balles, le squash et le padel sont des sports complets et de parfaits défouloirs : ils sollicitent le muscle cardiaque, permettent de dépenser jusqu’à 900 kcal/heure et offrent cette opportunité merveilleuse de sécréter de la dopamine, des endorphines et de la sérotonine, les hormones du bonheur.

Et pourquoi ne pas pratiquer les deux ?

La popularité

La France est dans le top 3 des meilleures nations mondiales en squash. On compte 200 000 joueurs de squash en France (et 20 000 avec licence), 15 ligues régionales et 400 clubs, soit 1 court pour 45 000 habitants… Mais la petite balle jaune semble l’emporter : la folie du padel est telle, que les chiffres de joueurs et d’infrastructures évoluent à vitesse grand V… En quatre ans, le nombre de pratiquants a triplé, passant de 80 000 en 2018 à plus de 300 000 en 2022.

De ce point de vue donc, c’est un ace pour le padel… mais n’oublions pas qu’il y a une grande porosité entre les deux sports et que les joueurs de padel sont souvent des joueurs de squash (70 % des joueurs de squash sont pluriactivités, souvent avec d’autres sports de raquette).

La grande famille des sports de raquette ne cesse donc de s’agrandir pour notre plus grand bonheur.

Les compétitions

Les rendez-vous :

Que le meilleur gagne !