Le padel est soumis aux mêmes réglementations antidopage que les autres disciplines sportives. Bien que les cas de dopage dans le padel soient moins médiatisés que dans des sports comme le cyclisme ou l’athlétisme, les joueurs de padel doivent respecter les règles établies par les instances antidopage internationales et nationales.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) publie une liste des substances et méthodes interdites, applicable à tous les sports, y compris le padel. Cette liste est mise à jour régulièrement et comprend des catégories telles que les stéroïdes anabolisants, les hormones peptidiques, les bêta-2 agonistes, les modulateurs hormonaux et métaboliques, les diurétiques et agents masquants, les stimulants, les narcotiques, les cannabinoïdes, les glucocorticoïdes et les bêtabloquants.
En France, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est chargée de mettre en œuvre les actions de lutte contre le dopage, y compris dans le padel. Elle définit et met en œuvre les actions de prévention, de surveillance médicale, de recherche et d’éducation pour assurer la protection de la santé des sportifs et lutter contre le dopage.
Lors des Championnats de France de padel 2024, qui se sont tenus du 13 au 15 septembre au 4PADEL Strasbourg, des contrôles antidopage ont été effectués. Pour la majorité des joueurs contrôlés, il s’agissait d’une première expérience en matière de tests antidopage.
Étonnamment, sur le circuit professionnel, que ce soit sur le FIP Tour ou Premier Padel, une grande partie des joueurs admettent n’avoir jamais été contrôlés. Cependant, avec la professionnalisation croissante du padel et l’espoir de voir ce sport intégrer les Jeux Olympiques, il est facile d’anticiper que cette situation évoluera rapidement.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.