L’Argentin Federico Chingotto, premier vainqueur du Miami Premier Padel avec son coéquipier Alejandro Galán, a partagé un repas argentin avec Ana Quiles pour beIN Sports USA après sa victoire au Miami P1. Il y révèle le secret de son succès, ses passe-temps et son équipe de football préférée.

Son éducation et son passe-temps

Originaire de Buenos Aires, Fede Chingotto nous confie différents aspects de sa vie, notamment son éducation et la phrase qui l’anime au quotidien, inculquée par ses parents, présents à Miami pour son sacre :

“J’ai une phrase que mes parents m’ont inculquée dès mon plus jeune âge. J’ai eu la chance de recevoir une très bonne éducation et d’être bien élevé. Sur la porte de ma chambre, il y avait une phrase que je garde en tête chaque jour : ‘Toujours essayer d’être le meilleur, mais sans se croire supérieur.’ C’est ce que j’applique dans chaque entraînement et dans ma vie quotidienne.”

Surnommé “El Ratón”, Chingotto évoque ensuite sa passion et son passe-temps favori en dehors des terrains de padel :

“J’adore la pêche ! À Madrid, je vais dans des lacs, des rivières… C’est mon échappatoire. Je suis une personne très nerveuse, mais la pêche me détend. Ça me permet aussi de ne pas être accroché à mon téléphone et de profiter de la nature.”

Passionné de football et fervent supporter de la sélection argentine, il emmène d’ailleurs la journaliste déguster un repas traditionnel au Parrilla Liberty, un restaurant argentin à Miami décoré aux couleurs du football argentin. Parmi les affiches ou maillots de joueurs emblématiques, une pancarte de Lionel Messi est présente à l’entrée : il s’arrête pour faire une prière et l’appelle “Dieu”.

“Je suis un fan absolu d’Osasuna, je crie comme si j’étais supporter depuis toujours. Mais en réalité, c’est surtout grâce au Fantasy Football. Mon père m’a inculqué l’amour du Real Madrid.”

Son rêve du haut niveau

Né à Olavarría, une ville située à 400 km de Buenos Aires, Chingotto a toujours rêvé de devenir joueur professionnel de padel. Aujourd’hui, il occupe la troisième place mondiale, avec plus de 150 matchs disputés en Premier Padel et un sixième titre décroché à Miami.

“J’étais un gamin d’Olavarría qui rêvait d’atteindre le plus haut niveau du padel mondial. Aujourd’hui, j’ai accompli beaucoup de choses, mais j’ai encore faim. Mon objectif est d’être numéro un, et j’espère pouvoir dire un jour que je l’ai atteint. Si ce n’est pas le cas, au moins, j’aurai tout donné.”

Sa saison 2024 est impressionnante, tout comme celle de son duo avec Alejandro Galán. Depuis leur association début 2024, ils ont remporté six titres, disputé dix finales et grimpé à la deuxième place mondiale, derrière leurs rivaux, Arturo Coello et Agustín Tapia, qui comptabilisent quinze titres en 2024. Une véritable rivalité s’est installée entre les deux paires, donnant naissance à un “classique” en finale de Premier Padel.

“L’année dernière, on s’est beaucoup battus contre eux. À un moment donné, on avait l’impression d’avoir trouvé la clé, mais ils ont su montrer pourquoi ils sont numéro un. Ils ont énormément progressé. Ce qu’ils démontrent ces deux dernières années, c’est du padel d’un niveau exceptionnel.”

La sélection Argentine

En 2024, Chingotto a également été sacré champion du monde avec l’équipe nationale argentine, jouant un rôle crucial en remportant le premier point de l’Argentine lors de la finale, après une défaite lors du premier match des argentins (Stupaczuk / Di Nenno). Une victoire essentielle obtenue aux côtés de son grand rival de la saison, Agustín Tapia.

“C’est quelque chose qui caractérise les Argentins. Dans les compétitions par équipe, on est tous frères, on tire dans le même sens. Agus est un très bon ami. Pendant l’année, on est rivaux, mais en sélection, on oublie tout ça et on joue ensemble. C’est une expérience unique.”

Chingotto Tapia Mondial 2024

En tant que passionné de padel, Chingotto a grandi en regardant les légendes de ce sport dont la plupart sont originaires de son pays, l’Argentine. Mais qui est son idole ?

“Mon exemple a toujours été Fernando Belasteguín. Mais mon idole, c’est Maxi Grabiel, qui est maintenant entraîneur. La première fois que je l’ai rencontré, je n’y croyais pas. C’était quelqu’un que je regardais à la télé, et un jour, il était en face de moi.”

Et pour finir cette interview en beauté :

“Comme bons Argentins, on a des crêpes au dulce de leche !”

Nicolas Fillaudeau

Grand passionné de sport et ancien tennisman, j’ai découvert le padel il y a quelques années sans m’y attarder vraiment. Puis je suis devenu accro à ce sport en le pratiquant et en regardant les matchs de premier padel. Hâte de vous partager les actus 2025 !