Arturo Coello, numéro un mondial aux côtés d’Agustín Tapia, s’est notamment exprimé sur la durabilité des paires dans le padel professionnel lors d’une interview dans l’émission Los Amigos de Edu animée par Edu Aguirre. À l’heure où les ruptures de binômes se multiplient sur le circuit, Coello défend l’importance de la stabilité et de la continuité dans les projets sportifs.
Des projets éphémères : un problème récurrent
Dans le padel professionnel, rares sont les paires qui restent ensemble sur le long terme. La pression des résultats immédiats pousse de nombreux joueurs à changer de partenaire après seulement quelques tournois. Certains proposent même d’instaurer des règles pour limiter ces changements fréquents, mais une telle mesure paraît encore éloignée.
Pour Arturo Coello, cette tendance est révélatrice de notre époque :
“Nous vivons dans une société de l’immédiateté, et cela se traduit sur le terrain. Aujourd’hui, certaines paires durent trois ou quatre tournois seulement.”
Une relation durable avec Tapia
Arturo Coello est lui-même un exemple de stabilité dans le padel. Avec son partenaire Agustín Tapia, ils entament leur troisième saison consécutive ensemble. Une longévité peu commune à ce niveau.
“J’ai une très bonne relation avec Agus. C’est comme un frère pour moi.”
La solidité de leur duo repose sur un équilibre aussi bien sur qu’en dehors de la piste. Pour Coello, il est essentiel d’entretenir cette complicité hors du terrain pour réussir ensemble :
“Je dis souvent que j’ai deux partenaires : ma copine et Agustín. Les deux relations demandent de l’attention, même si les contextes sont différents”, confie-t-il avec humour.
L’importance de la cohésion hors des matchs
La réussite de leur projet repose aussi sur leur organisation. Chacun s’entraîne dans sa ville respective avec son équipe, mais tout est coordonné par leur entraîneur Gustavo Pratto. Cette méthodologie permet de maintenir une dynamique positive et un respect mutuel constant.
“Nous ne nous disputons jamais. Chacun travaille de son côté, mais tout est orchestré pour rester sur la même ligne.”
Leçons de l’ancienne génération
Pour Coello, les grandes paires d’autrefois, comme celle formée par Juan Martín Díaz et Fernando Belasteguín, sont un modèle à suivre.
“Avant, les paires duraient bien plus longtemps, comme dans les relations de couple. Nos grands-parents restaient ensemble malgré les difficultés, et dans le padel, c’était pareil.”
Il compare cette mentalité à celle de l’ancienne paire Lebrón / Galán, qui malgré des tensions, est restée plus de quatre ans ensemble. Coello reconnaît leur mérite :
“Ils ont su maintenir leur projet malgré les différences, et cela montre leur professionnalisme.”
J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !