Et si ça devenait trop rapide ! Après le Granada Open, étape du World Padel Tour, on se dit que le niveau des champions est certes exceptionnel, mais à y regarder de plus près, on pourrait se demander si on n’est pas passé d’un extrême à un autre.
Des matchs express
Chez les messieurs, nous avons eu droit à une finale en deux sets accrochés…qui s’est terminée en 1h07. Peu d’échanges à se mettre sous la dent, et donc peut-être un peu (beaucoup ?) de frustration du côté du public et des téléspectateurs.
Grenade est une ville située en altitude, et les températures étaient déjà estivales ce weekend. Des conditions très rapides qui ont évidemment favorisé le jeu rapide.
Un spectacle qui peut devenir lassant ?
Une chose est certaine, c’est que voir des smashs du fond de court en permanence, ça peut devenir lassant. Ce coup, censé être exceptionnel, en devient presque banal lorsque l’on ajoute les conditions rapides de cette semaine en Andalousie à des joueurs qui sont toujours plus forts physiquement et techniquement.
Bilan : un tournoi avec très peu d’échanges longs chez les messieurs et un manque de variété, ce qui justement fait normalement le charme de ce sport. A contrario, chez les filles, on a pu profiter de davantage de spectacle et de moins de points à rallonge qui peuvent parfois être lassants.
Sur le World Padel Tour, c’est toujours la même moquette qui est utilisée jusqu’à présent. Les organisateurs devraient-ils l’adapter selon les conditions ? Ou alors changer complètement les balles ? On ne veut pas non plus se retrouver comme au Mexique il y a un an et demi lorsque les échanges duraient des heures…
Quels sont vos avis sur le sujet ?
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.