Le P2 de Bruxelles a rendu son verdict : victoire nette, sans appel, d’Ari Sánchez et Paula Josemaría face à Gemma Triay et Delfi Brea, 6-2, 6-4. Les n°1 mondiales ont remis les pendules à l’heure après trois défaites d’affilée contre leurs grandes rivales. Sursaut d’orgueil ou véritable signal fort ? Ce succès relance-t-il vraiment le débat sur la meilleure paire de l’année ? Pas si sûr.
Un début d’année dominé par Triay et Brea
Depuis le début de saison, Gemma et Delfi avaient pris l’ascendant sur Ari et Paula. Et de manière plutôt convaincante. Trois confrontations, trois victoires :
- Gijón : 0-6, 6-1, 6-4
- Miami : 2-6, 6-1, 6-4
- Qatar : 6-4, 6-4
À chaque fois, le même scénario : un démarrage poussif, puis une montée en puissance. Plus solides physiquement, plus justes tactiquement. Une alchimie évidente, un sens du jeu affûté.
Mais à Bruxelles, la tendance s’est inversée. Et ce n’est pas un hasard.
Une finale biaisée ?
Delfi Brea était diminuée. Cheville douloureuse, mobilité réduite, lucidité en berne : ça sautait aux yeux. Fidèle à elle-même, elle a compensé par un maximum d’intensité. Mais face à Ari et Paula, ça ne suffit pas. Disons-le franchement : ce n’était pas une finale “à 100 %” — et les vainqueures le savent très bien.
Triay et Brea n’ont pas dit leur dernier mot
Malgré une Brea sur une jambe, le duo n’a pas sombré. Mieux : elles ont souvent pris l’initiative dans un match sans grand rythme. Et si elles ne sont pas passées si loin de l’emporter, c’est aussi à cause des trous d’air récurrents de Sánchez. Capable de dominer… puis de s’effacer soudainement. Manque de constance, difficulté à conclure les points, à rester agressive sans se précipiter : des points faibles qui pèsent à ce niveau. Il va falloir serrer les boulons côté finition.
En face, Triay a retrouvé son “mode patronne” : contrôle du tempo, maîtrise du filet, lecture du jeu. Si sa partenaire revient en pleine possession de ses moyens, cette paire peut clairement changer de dimension. Elles sont déjà très haut… mais peuvent vite devenir injouables.
Le débat reste ouvert
Certes, Sánchez et Josemaría respirent un peu avec cette victoire. Mais le rapport de force reste d’une extrême finesse. Et vu la dynamique, ne soyons pas surpris si Triay et Brea reprennent la main dès le prochain tournoi. La saison est longue, les automatismes se rôdent, les blessures se soignent. Et les n°2 mondiales ont “la dalle”. Une “dalle” de n°1.
Si l’on devait miser une pièce aujourd’hui sur la meilleure paire à la fin de l’année, ce serait sans hésiter sur Triay/Brea. Vivement la suite !























































































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