Quand le niveau monte, les joueurs sortent du terrain pour défendre des “par 3”. Mais encore faut-il avoir l’espace pour le faire en toute sécurité…
« Toute sortie est définitive » : vous avez forcément déjà lu cette phrase, inscrite sur les billets de concerts, parcs d’attractions ou salons en tous genres. Au padel, c’est exactement le contraire : aucune sortie (de piste) ne doit être définitive – comprenez « fatale ».
C’est justement pour éviter que des joueurs ne se blessent en allant récupérer une balle à l’extérieur que des normes régissent la construction des terrains. Mais quelles sont ces normes, exactement ?
3 mètres, 2 mètres ou 1,40 mètre ?
Les uns affirment qu’il faut un minimum de 3 mètres, d’autres disent qu’on peut se contenter de 2 mètres, quand ce n’est pas 1,40 m… Heureusement, le padel n’a pas été inventé par les Britanniques, sans quoi c’est en pieds ou en yards qu’il faudrait calculer ces distances !
Mais essayons d’y voir plus clair.
Le cahier des charges de la FFT indique toutes les dimensions préconisées pour la construction d’un terrain de padel. Il y est spécifié (voir photo ci-dessous) que le jeu à l’extérieur n’est possible que si le terrain offre des zones de dégagement symétriques et libres de tout obstacle. La taille minimale préconisée pour ces zones est de 8 mètres de long, 1,40 m de large et au moins 2 m de haut.

Pour permettre les sorties, deux terrains situés côte à côte doivent donc être espacés au minimum de 2,80 m. Mais cela suffit-il pour y autoriser les sorties lors de deux matchs disputés en même temps ? Le bon sens répond que non : si deux joueurs sortent en même temps (aussi improbable cela soit-il), cela ne peut absolument pas se faire en toute sécurité dans un espace aussi réduit.
Le cahier des charges de la Fédération internationale de padel – censé régir le jeu des professionnels – est-il mieux-disant sur ce sujet ? La réponse est oui ! Comme le montre le document ci-dessous, la FIP préconise une zone de dégagement plus vaste : la longueur est également de 8 mètres, mais la largeur passe à 2 mètres et la hauteur à 3 mètres. En volume, cette zone de sécurité est 2,14 fois plus vaste que celle prévue par la FFT (et 1,43 fois plus grande en surface).

Deux terrains mitoyens séparés par 4 mètres permettent-ils à coup sûr de garantir une sécurité suffisante aux “acrobates” qui défendent des par 3 ? On peut débattre de la question, mais pour nous, c’est toujours “non” : un joueur emporté par son élan a très peu de chances de pouvoir arrêter sa course à l’intérieur des 2 mètres…
Protéger le poteau et l’encadrement de porte
En revanche, on accorde un bon point à la FIP car elle impose de protéger le poteau du filet et l’encadrement de la porte par du caoutchouc, du plastique ou du néoprène, afin de diminuer le risque de blessure en cas de choc. La FFT préconise également une protection, mais uniquement pour le poteau et le système de tension du filet.
Mais la Fédération française ne s’avoue pas vaincue : elle va un peu plus loin que la FIP dans un domaine au moins. Aux clubs ayant au moins quatre pistes et souhaitant accueillir des compétitions de haut niveau, elle recommande la construction d’au moins un court central. Celui-ci doit avoir un dégagement (ou zone de sécurité) d’au moins 8 x 3 mètres et, idéalement, une hauteur sous plafond de 9 mètres ou davantage.

Voilà, vous savez tout (ou presque) sur la sécurité des sorties. A chaque club de trouver le meilleur compromis entre une sécurité optimale et la nécessité d’optimiser les espaces en logeant le plus de pistes possibles dans un nombre de mètres carrés jamais illimité.
Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.
























































































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