La conférence de presse officielle de lancement de l’un des deux tournois de padel français du circuit Premier Padel (avec Roland-Garros), s’est tenue mardi à Bordeaux. L’occasion de faire le point sur ce rendez-vous attendu, avec ses points forts et ses attentes, à moins de trois semaines du début du show (10-16 juin).
Début des hostilités le 9 juin avec les qualifications
Préférée à Toulouse (ex World Padel Tour) cette saison par Premier Padel, Bordeaux se sait attendue. En effet, le P2 qui y sera organisé durant la deuxième semaine de juin doit être un succès sportif et événementiel (voire commercial) dès sa première édition. D’autant que le contrat a été signé pour cinq ans avec le circuit mondial réunifié.
Les qualifications lanceront les hostilités dès le 9 juin. L’occasion de commencer par les joueurs, car les organisateurs (le promoteur Jean-Luc Baldelli, le directeur Jean-Thomas Peyrou et le consultant-associé Michaël Llodra) les ont toujours placés au cœur de l’équation. Les qualifiés rencontreront donc le gratin dans le tableau final à partir du mardi 11 juin, sans oublier 5 paires de wild cards (dont une féminine) accordées en concertation avec le responsable du haut niveau padel à la FFT, Benjamin Tison. Tout ce brillant plateau (avec un total de 200 joueurs) sera entériné le 24 mai à 17 heures.
Le spectacle sportif est attendu, mais il dépendra comme toujours des matches, des affrontements et des paires qui retrouveront à cette occasion l’Europe après la tournée sud-américaine. « On rêve tous d’une finale du niveau de celle entre Coello-Tapia et les “Chingalan” à Asunción, » salivait d’avance le directeur Jean-Thomas Peyrou.
Jean-Luc Baldelli (promoteur) : « On attend beaucoup du public espagnol »
Pour ce qui est de l’événement en lui-même, il s’agira de l’un des plus grands spectacles sportifs indoor en France. Et il reste du travail. Le plus important est évidemment la billetterie, nerf de la guerre. Les 7000 billets vendus se concentrent surtout le samedi et le dimanche. Les organisateurs espèrent un emballement lors des derniers jours, même si la concurrence du rugby avec un possible match de l’UBB à Bordeaux ce week-end-là est à craindre.
Par la suite, les organisateurs auront trois jours pour monter les trois pistes de l’Arkea Arena, ainsi que celle en extérieur sur le parvis de l’enceinte, mais également les loges, le village, ou les espaces partenaires et VIP. 150 millions de foyers sont annoncés pouvoir être touchés lors des diverses diffusions médias planétaires de cette épreuve. « Ce sont des événements encore fragiles car le padel est encore naissant, reconnaissait le promoteur Jean-Luc Baldelli, surtout comparativement au foot ou au rugby. Ce tournoi doit s’inscrire dans la durée, notamment grâce à une billetterie accessible avec des billets à 9 €. On attend beaucoup du public espagnol qui est passé de 10 à 4 tournois cette saison sur le Premier Padel. »
En marge de la compétition officielle hommes et femmes, de nombreux événements animeront la semaine bordelaise, notamment autour des thèmes de la gastronomie, du vin ou des JO. Le tournoi All Stars est aussi attendu que les animations qui rythmeront les changements de côtés ou entre les matches. « Il y a beaucoup d’attente derrière ce tournoi et on espère une semaine de folie dans ce joyau exceptionnel de la ville de Bordeaux, » assumait Michaël Llodra, qui reconnaissait ne pratiquer le padel qu’en mode loisir, sans vouloir être classé comme avant lui ses amis tennismen Arnaud Clément ou Arnaud Di Pasquale. Enfin, d’aucuns regrettaient l’absence de quelques collectivités girondines aux côtés de cette première padeliste dans la capitale du vin mais qu’importe, la fusée P2 aquitaine du Betclic Bordeaux Premier Padel est bien lancée.