À l’approche du Bullpadel Show, qui se tiendra les 20 et 21 juin à la Pinède de Juan-les-Pins, Laure Boulleau s’est confiée à Téo Vieau. L’ancienne internationale française de football évoque avec franchise son engagement dans ce tournoi caritatif, son lien grandissant avec le padel, mais aussi sa vision de la compétition, qu’elle continue de nourrir avec intensité… même en dehors des terrains de football.
Une capitaine investie et ambitieuse
Comment tu prends ce rôle de capitaine et comment tu vas gérer tes joueurs ?
Laure Boulleau : Je le prends très à cœur, d’abord parce qu’il y a deux associations à soutenir – Sourire & Partage et l’Association Adrien – et ensuite parce que je suis une grande compétitrice. Je vais forcément donner toute mon énergie pour gagner.
Les stars du padel, je vais les laisser tranquilles, mais je leur dirai quand même que je veux qu’ils donnent leur meilleur niveau. Je pense à Paquito Navarro, parce qu’il aime faire le show… mais je veux qu’il comprenne que j’ai vraiment envie qu’on gagne.

Une passion née sur les terrains… et sur les réseaux
Comment as-tu découvert le padel ?
J’ai commencé à jouer parce que dans le monde du foot, tout le monde s’y met, y compris mon compagnon. Et grâce aux réseaux sociaux, je me suis dit : “Pourquoi pas essayer ?” Ça fait déjà 8 ou 9 ans. On progresse vite dans ce sport, ce qui le rend addictif. Contrairement au foot, où il faut plusieurs années pour atteindre un niveau correct, au padel, en quelques mois, on peut s’amuser et atteindre un niveau moyen.
Un mauvais souvenir à Roland, mais une revanche à prendre
Tu as joué à Roland-Garros l’an dernier lors d’une exhibition…
J’en garde un mauvais souvenir. J’étais sur le Central, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde. Ça m’a mis une pression énorme et j’ai complètement raté mon match. J’ai mal géré mes émotions. Aujourd’hui, j’ai à cœur de faire beaucoup mieux.
Son partenaire idéal ? Un petit Argentin nommé Chingotto
Si tu devais choisir ton partenaire de rêve ?
Chingotto, sans hésiter. Même si je laisse passer une balle dans mon angle, il ira la chercher. C’est un peu comme un ange gardien. Paquito Navarro, j’aime beaucoup, mais je pense qu’il est un peu feignant… alors je choisis Chingotto, sans hésiter.


L’ADN de la compétitrice ne la quitte jamais
Quels aspects du football retranscris-tu dans le padel ?
Beaucoup. La gestion des émotions, surtout. Le fait d’avoir évolué dans un environnement de haut niveau m’aide dans les moments clés, quand il faut rester lucide sur les points décisifs. Je pense que j’ai un vrai avantage par rapport à ceux qui n’ont jamais pratiqué le sport à haut niveau. Et puis il y a la rage de vaincre. Quand je dis que je ne lâche rien, ce n’est pas une formule : je ne lâche vraiment rien.
Rendez-vous les 20 et 21 juin à Juan-les-Pins pour voir Laure Boulleau à l’œuvre, raquette à la main, avec sa passion contagieuse et son envie de gagner intacte.

Grand passionné de sport, j’ai découvert le padel en 2021, et depuis je suis ce sport chaque jour !